Conscient des problèmes rencontrés dans les opérations d’enrôlement des électeurs, le président de la CENI, Commission Electorale Nationale Indépendante rassure l’opinion que des dispositions urgentes sont prises.
Pour Maitre Salifou Kébé, certains manquements proviennent des politiques représentés dans les CAERLES.
« Une opération de révision va toujours avec des solutions. L’existence de la CENI c’est pour résoudre les problèmes. Nous n’avons été surpris par l’ampleur des problèmes, mais ils ont été résolus. Petit à petit pendant qu’on avance, les problèmes sont en train de disparaitre », a rassuré Me Salifou Kébé, président de la CENI.
D’ajouter : « nous savons qu’il y a eu des problèmes par exemple la situation des Caerles qui ont prétendu des montants auxquels ils n’étaient destinés. Ces Caerles-là, ce sont des représentants des partis politiques de la mouvance et de l’opposition qui sont là pour surveiller ce qui se passe au niveau du recensement. Vous comprendrez que toutes les récriminations qui viennent proviennent d’eux. Donc que ces Caerles disent que nous n’avons pas payé des montants, nous avons été les premiers à être surpris d’autant plus que ce ne sont pas des recrues de la CENI, nous ne les avons pas choisis ».
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Dans le budget de la CENI a-t-il révélé, « il n’y a aucun montant destiné au paiement des Caerles. Mais la CENI a décidé souverainement de les payer 700.000, vue que le temps s’est rallongé, on a rajouté 200.000. Ce qui fait 900.000 gnf. Pour des gens qui n’étaient pas censés être payés, c’est extraordinaire qu’ils réclament jusqu’à aller à l’arrêt complet des activités. Nous avons trouvé des solutions, la quasi-totalité des Caerles fonctionnent aujourd’hui dans le pays ».
Thierno Amadou Oury BALDE