L’annonce a été faite ce mardi, 24 décembre lors d’une conférence de presse animée par le numéro un de la CENI, Maître Amadou Salif Kébé entouré des commissaires. Ladite conférence s’est déroulée au siège de l’institution sis au quartier Cameroun dans la commune de Dixinn autour de l’évolution des activités liées au processus des législatives du 16 février prochain.
D’entrée, M. Kébé justifie la note circulaire qu’il a signée et qui est relative au fait que ni les démembrements, ni les cadres techniques de la CENI ne doivent recevoir ou exécuter des ordres venant des 7 commissaires qui ont suspendu leur participation au processus. « Ces notes circulaires sont purement administratives et tout à fait légales. Même si on en fait mauvaise interprétation », a-t-il laissé entendre. Avant d’ajouter que ces 7 commissaires sont certes des grands cadres mais sur le processus électoral, ils sont tous nouveaux.
Salif Kébé admet des disfonctionnements lors des opérations d’enrôlement qui s’est achevée le 16 décembre. Mais, d’après lui, la responsabilité est partagée. Mieux, 70 % de celle-ci revient aux partis politiques qui ont tous des représentants dans les CAERLE.
Sur l’assainissement du fichier, le conférencier rassure que son institution va identifier les présumés mineurs, afficher leurs listes et les radier du fichier électoral à travers un logiciel de détection acquis par son institution. De même pour les personnes décédées et celles en conflit avec la loi.
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Concernant les citoyens vivant à l’extérieur notamment au Sénégal et en Angola, M. Kébé promet que ceux qui sont déjà dans la base de données auront effectivement leur carte d’électeur. Même si cette fois-ci la CENI n’a pas faire l’enrôlement dans ces localités pour cause de violences.
Dans son intervention, le président de la CENI lève toute équivoque quant à la ténue effective des prochaines législatives : « Nous exécutons correctement le chronogramme et je suis heureux de vous annoncer que nous irons aux législatives le 16 février comme prévu. Sauf cas de phénomènes extérieurs à la CENI ».
Il faut souligner qu’à 72 heures de la clôture des dépôts de candidatures, la commission mis en place à cet effet n’a enregistré qu’un dossier de candidature.
Pour la directrice du département fichier, Djenab Camara, les statistiques seront données après la fin de l’opération de consolidation des données au site central. D’après elle, ladite opération ne tardera pas à finir dès la semaine prochaine prochaine les guinéens seront situés sur le corps électoral dont dispose notre pays.