Le meneur de la grève des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG) a encouragé les enseignants grévistes tout en leur demandant à continuer la lutte pour obtenir gain de cause dans leurs revendications.
Cette pépite et détenteur de la grève dans le système éducatif guinéen, affirme que la grève est la seule arme qui restait aux enseignants pour se faire entendre.
‹‹ On n’utilise notre arme que lorsqu’on est à bout de ce tout qu’on a comme efforts et qu’on ne nous réponde. Et quand on fait la grève, on nous arrête, on nous déshabille, on nous déshonore et on nous jette en prison, où va le pays ? Où est la démocratie ? ››, s’interroge Aboubacar Soumah.
Le syndicat des enseignants appel les enseignants a rester unis pour faire plier le gouvernement. ‹‹ Ne nous laissons pas diviser par les politiciens. Les enseignants qui refusent d’observer la grève, nous vivons dans la même précarité. Nos familles souffrent de la même manière. Tous ceux qui sont en train de saboter notre grève, qu’ils sachent que l’histoire va les rattraper ››, a-t-il prévenu.
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Par ailleurs, il assure qu’il est hors de question de courber l’échine avant la satisfaction totale des revendications des enseignants.
‹‹ Nous restons droits dans nos bottes, continuons d’observer le mot d’ordre de grève. On a réclamé 8 millions GNF, qu’on nous fasse une proposition là-dessus. Sinon, on n’ira pas en classe. Même si on procède à une augmentation de salaire à la fin de ce mois, si elle n’est pas faite autour de la table des négociations, ne cédons pas. Aucune proposition d’augmentation de salaire ne nous fera ramener en classe si elle est faite de façon unilatérale ››, a dit le camarade avec un ton ferme, et déterminant.
Akila Soumah pour Oceanguinee.com