Les Pays-Bas, le Canada, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les États-Unis, tous évoquent leur inquiétude concernant l’encadrement des manifestations ces derniers mois. Ces pays demandent des enquêtes impartiales concernant les violences survenues lors des manifestations. La Slovaquie a dit son inquiétude face à l’utilisation d’armes létales par les forces de sécurité.
De son côté, le ministre guinéen de la Justice, Mamadou Lamine Fofana, assure que les policiers ont une consigne : se présenter les mains nues pour encadrer les manifestations. S’ils sont armés, les policiers se tiennent « à une distance raisonnable » des manifestants, selon les mots employés par le ministre. Quant aux lenteurs concernant les enquêtes judiciaires, les autorités guinéennes rappellent que les policiers n’étaient jusque-là pas formés pour mener des enquêtes balistiques. Mais cela devrait changer, puisque les agents de police sont en train d’être formés, indique le ministre.
Autre préoccupation de la communauté internationale : les scrutins législatifs et présidentiels à venir.
Les Pays-Bas et les États-Unis demandent à la Guinée d’organiser des élections « libres et équitables » cette année.
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Aissata Keita pour oceanguinee.com
source: rfi.fr