Dans un article publié samedi, le New York Times a rapporté que l’administration Trump connaît une rupture sur ses actions contre l’Iran le 3 janvier dernier.
« Le président Trump s’apprêtait à déclarer l’urgence nationale pour le coronavirus, mais jeudi dernier, à la Maison Blanche, un débat tendu a éclaté entre le président et ses principaux conseillers sur un sujet bien différent : les États-Unis doivent-ils intensifier leur action militaire contre l’Iran, un rival de longue date des États-Unis qui a été dévasté par l’épidémie », a rapporté le New York Times.
Selon le rapport du NYT, le secrétaire américain à la défense Mark T. Esper et le général Mark A. Milley, président de l’Etat-major interarmées, ont repoussé le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo et le Conseiller à la Sécurité Nationale Robert C. O’Brien sur les tentatives de ces derniers d’augmenter leur agressivité envers l’Iran.
Esper et Milley auraient averti qu’une réponse à grande échelle pourrait entraîner les Etats-Unis dans une guerre plus large avec l’Iran et mettre à rude épreuve les relations compliquées entre les deux nations.
Malgré l’agressivité de l’administration américaine envers l’Iran, il semble que tous les responsables américains ne soient pas d’accord avec ces confrontations.
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Citant des responsables américains, le NYT a déclaré :
« Certains responsables américains admettent maintenant que le meurtre du général Suleimani n’a pas – comme certains l’espéraient – conduit l’Iran et ses mandataires à réfléchir à deux fois avant de fomenter la violence en Irak et ailleurs. »
En fait, l’assassinat par les États-Unis du commandant de la Force al-Qods, le général de division Qassem Soleimani, a encore plus éloigné l’Iran de la table des négociations, car il a accru son hostilité envers Washington.
L’armée américaine, qui était auparavant déployée à travers l’Irak, s’est depuis retirée de plusieurs installations à travers le pays et s’est installée dans trois bases principales.
En outre, les groupes soutenus par l’Iran ont multiplié leurs attaques en Irak, ce qui a incité les États-Unis à renforcer leurs propres mesures de sécurité pour protéger leurs troupes.
Ajouté aux sanctions paralysantes imposées par la Maison Blanche, il semble très improbable que Téhéran donne à Washington ce qu’ils veulent, l’Iran ayant prouvé qu’ils ne seront pas contraints de conclure un accord.
source : Source: AlmasdarNews.com, le 22 mars 2020