Dans la nuit du jeudi 09 Avril 2020, le président Alpha Condé a décidé de prolonger l’État d’urgence de trois semaines dans le pays avec la fréquentation des lieux de culte, bars, restaurants et même dans les lieux ou des filles à passage nuitée viennent pour gagner leur quotidien à l’aéroport dans ‹‹Fharétagui ››, milieu de la danse.
Une mesure qui met mal à l’aise les filles de ses lieux de passage. D’ailleurs, elles ne gagnent pas de l’argent si c’est pas pour aller se donner à des hommes. C’est dans cet état de fait, qu’elles ont accepté de répondre aux questions posées par notre reporter tout en gardant leur anonymat.
‹‹ Actuellement, on ne sort plus à cause des couvre-feux, nos lieux de fréquentations sont fermés et rares sont les clients qui nous appellent. On vit mal, même gagnée 5000 fg est devenu difficile. Nous avons des familles à nourrir. Ce que l’État fait est bon, mais il faut qu’il nous aide aussi à surmonter cette crise sinon nos familles souffriront plus que nous. ››, a avancé une des prostituée qui garde son anonymat.
Pour cette seconde qui a accepté notre micro, l’État a pris une bonne disposition mais, dit-elle Alpha Condé doit proposé un budget pour elles afin de subvenir à leurs besoin.
- Advertisement -
‹‹ je n’ai pas où aller. Je me concentre sur la prostitution pour avoir de quoi manger. Si maintenant tout est fermé ici, comment je vais vivre ? Je demande à l’État de réfléchir et nous proposer quelque chose pour qu’on puisse avoir de l’argent. Nos familles sont loin de nous et même quand j’ai pas d’argent ça me met mal à l’aise parce que mes parents ne gagnent rien ››.
Même si la propagation de Coronavirus s’élève à un nombre très inquiétant dans le pays, plus de 183 sont hospitalisées actuellement à l’hôpital Donka. Cette prostituée qui ne fait pas de l’aumône aux autorités voit du deux poids deux mesures.
‹‹ c’est pas bien, on est en train de fatigué les gens avec cette affaire de Coronavirus. Pourquoi c’est nous qui allons souffrir ? Pardon je veux pas voir ce micro la devant moi parce que les marchés fonctionnent régulièrement et ça c’est pour tous les jours. C’est énervant parce que moi ma mère ne vit que de ce que je gagne ››, à dit cette autre fille rencontrée dans les couloirs.
Abd Akila pour Oceanguinee.com