Dans le cadre des préparatifs du prochain scrutin présidentiel, la commission électorale nationale indépendante (CENI) remobilise et forme les membres de ses démembrements ainsi que ceux des commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE) dans toutes les circonscriptions électorales du pays.
Contrairement aux années précédentes et après l’avis favorable de la Cour constitutionnelle, les membres des démembrements qui ont géré les scrutins du 22 mars dernier ont été reconduits. Même si la CENI procède au remplacement des postes vacants éventuels dans les mêmes conditions qui ont prévalues à leurs désignations.
Dans les circonscriptions électorales de Dabola et de Kouroussa, une mission de la CENI venue de Conakry procède à la remobilisation et renforcement des capacités des membres des démembrements ainsi que ceux des CAERLE. Ceci, en vue du lancement dans les jours qui suivent des opérations de révision à titre exceptionnelle du fichier électoral qui durera cette fois-ci quinze jours. Et ne concerne que les quelques deux millions et demi d’électeurs mis de côté lors des précédentes élections ainsi que les citoyens ayant atteint l’âge de 18 ans encore appelé nouveaux électeurs.
A préciser que la tenue des comités inter parties (CIP) dans ces localités ont précédé les autres activités liées aux préparatifs de la présidentielle du 18 octobre, date proposée par l’organe de gestion des élections. Partout, le respect des mesures sanitaires liées à la lutte contre la propagation de la COVID-19 sont respectés.
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A Dabola, aucun poste vacant n’a été constaté
Dans la commune urbaine ainsi que dans les 8 Sous-préfectures de Dabola, tous les membres des démembrements sont disponibles et ont été formé pour la bonne tenue de cette consultation électorale.
Selon Abdoulaye Joe Diagne, superviseur de la mission à Dabola aucun poste vacant n’a été constaté parmi les membres de la commission électorale préfectorale indépendante (CEPI), de la commission électorale communale indépendante (CECI) et des 8 commissions électorales Sous-préfectorales indépendantes (CESPI). Il laisse entendre que le CIP qu’il a organisé en début de semaine a connu la participation des représentants des partis politiques de la mouvance et de l’opposition, de la société civile, de l’administration et les membres des démembrements dans le strict respect des mesures sanitaires.
M. Diagne soutient que l’élection vers laquelle nous partons est sensible. Et puisque d’après lui, la répétition est pédagogique, il est essentiel de donner aux démembrements les outils pédagogique nécessaires pour transformer dans les actes, dans faits l’élection présidentielle dans ces différentes composantes.
C’est pour quoi, affirme Abdoulaye Joe Diagne, nous avons commencé par former les membres des démembrements ensuite nous formons les membres des CAERLE
A Kouroussa, cinq membres des démembrements sont à remplacer
D’après le président par intérim de la CEPI, Lamine Kourouma, dans la circonscription de Kouroussa, cinq (5) postes vacants parmi les membres des démembrements ont été constaté. Il s’agit d’un décès une démission dans la Commune urbaine, un décès dans la Sous-préfectures de Banfélé, une mutation à Cissela et un décès à Doura.
M. Kourouma affirme que tous seront remplacés dans les mêmes conditions qui ont prévalu à leurs désignations.
Le numéro un de la CEPI de Kouroussa se félicite du déroulement de la formation dont les thèmes sont entre autre : définition et type d’OGE, la CENI et ses démembrements, rôle et responsabilité de la CENI, de ses démembrements et des acteurs du processus électoral, le système électoral en Guinée.
Le commissaire superviseur Aly Bocar Samoura, directeur du département information, communication et sensibilisation de la CENI, rappelle les mesures sanitaires à observer pour éviter la propagation de la COVID-19. Il a ensuite indiqué la voie à suivre pour remplacer les postes vacants conformément à la loi en vigueur. Selon lui, chaque membre des démembrements doit être bien formé afin de bien mener le travail sur le terrain sans oublier que ce sont eux qui sont confronté à toutes les difficultés avant la CENI centrale. Aussi en tant qu’arbitre, ils doivent observer strictement les règles en la matière, déclare M. Samoura.
Alhassane Barry