L’Organisation mondiale de la santé a annoncé lundi qu’elle ne se rendrait pas à l’Institut de virologie de Wuhan dans le cadre de son enquête sur les origines du coronavirus, malgré le fait que le laboratoire détenait des échantillons de coronavirus qui étaient presque exactement les mêmes que ceux qui ont causé une pandémie mondiale.
L’OMS a déclaré que sa mission ne cherchera qu’à « faire progresser la compréhension des hôtes animaux du Covid-19 et à déterminer comment la maladie a évolué entre les animaux et les humains ».
Comme le note The Independent, l’annonce suggère que la théorie selon laquelle le virus aurait été modifié ou aurait fui du laboratoire de Wuhan a déjà été complètement écartée par l’OMS.
En outre, l’organisme a refusé de fournir des détails sur les lieux qu’il visitera au cours de son enquête en Chine.
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Comme le note le rapport de The Independent, « Il était apparu précédemment que le laboratoire avait conservé un échantillon de coronavirus qui était à 96,2 % identique à celui du Covid-19 pendant près d’une décennie. Cela a suscité des spéculations sur l’origine du virus… »
Plusieurs chercheurs et scientifiques éminents ont également fait remarquer que le laboratoire doit faire l’objet d’une enquête compte tenu de ce fait.
Il est également apparu précédemment que l’Institut de virologie de Wuhan a pris livraison de certains des agents pathogènes les plus mortels du monde quelques semaines seulement avant l’apparition du coronavirus. On sait également que le laboratoire trafiquait les agents pathogènes naturels et les faisait muter pour les rendre plus infectieux.
Les services de renseignement du monde entier ont également demandé que le laboratoire de Wuhan fasse l’objet d’une enquête.
Le dernier développement survient alors que des virologistes chinois ont fui Hong Kong et ont effectivement fait défection en Occident avec des preuves contre le Parti communiste chinois concernant son rôle dans la pandémie de COVID-19.
L’OMS s’était précédemment plainte de n’avoir « pas été invitée » par la Chine à enquêter sur l’épidémie, et a été continuellement critiquée pour avoir soutenu les arguments du parti communiste.
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