Le retour des mesures de confinement dans toute l’Inde : près d’un million de cas de COVID-19

Suivant les traces du centre technologique de Bangalore, près d’une douzaine d’États indiens ont imposé un confinement partiel dans les zones à haut risque à partir de mercredi matin aux États-Unis, alors qu’une nouvelle hausse record des nouvelles infections de COVID-19 a fait passer le nombre total de cas confirmés en Inde au-dessus de la barre des 900 000, après avoir dépassé 800 000 il y a seulement trois jours.

L’Inde a signalé 29.429 nouveaux cas mercredi, un nouveau record, portant le total des cas signalés à 936 181. Sur ces 24 309 cas, 582 ont été signalés au cours des dernières 24 heures. Le pays est en voie de dépasser le million de cas d’ici un jour ou deux, ce qui ferait de l’Inde le troisième pays – après les États-Unis et le Brésil – à confirmer plus d’un million de cas.

Comme partout ailleurs, on soupçonne largement que les chiffres réels sont beaucoup plus élevés, car les tests limités et la mauvaise surveillance ont rendu difficile la détection de chaque cas.

En plus de Bangalore, qui a annoncé ses plans de confinement plus tôt dans la semaine, l’État oriental du Bihar, avec une population de 128 millions d’habitants, a imposé un nouveau confinement partiel en raison de son mauvais système de soins de santé, avec près d’une douzaine d’autres États. Depuis samedi, le Bihar a enregistré plus de 1 000 cas par jour malgré le nombre limité de tests disponibles.

En Asie de l’Est, la Corée du Sud a confirmé 39 nouveaux cas, contre 33 il y a un jour : Le nombre total d’infections a atteint 13 551, dont 289 décès.

Les États-Unis, quant à eux, ont de nouveau fait état de plus de 60 000 infections mardi, la moyenne sur 7 jours ayant atteint un nouveau record.

Au total, les États-Unis ont confirmé 3 546 566 cas et 139 166 décès, selon Worldometer.

Bien que le nombre de cas quotidiens reste proche des records, Goldman Sachs a averti que l’Arizona, l’un des États les plus touchés, pourrait enfin avoir dépassé son pic, car les capacités des unités de soins intensifs restent alarmantes, proches de 100 %.

Tokyo a relevé son niveau d’alerte pour les infections à coronavirus à son plus haut niveau sur quatre mercredi, après que les nouveaux cas aient atteint des niveaux records dans la capitale japonaise. Craignant une seconde vague d’infections, le gouvernement japonais a également suspendu une campagne de promotion du tourisme intérieur (qui a été largement critiquée pour son irresponsabilité après son annonce).

L’Inde n’est pas le seul grand point chaud où les nouveaux cas échappent à tout contrôle : Le Brésil a enregistré 41 857 nouveaux cas de ce nouveau coronavirus au cours des dernières 24 heures et 1 300 nouveaux décès, selon le ministère de la santé. Le pays compte désormais 1 926 824 cas confirmés et 74 133 décès, ce qui fait du Brésil le deuxième pays le plus éloigné derrière les États-Unis.

Enfin, la ville de Pingxiang, dans la province du Jiangxi, au sud de la Chine, est devenue la dernière à mettre en garde contre le coronavirus détecté sur l’emballage et le conteneur de crevettes équatoriennes importées.

Ce n’est pas la première fois que la Chine a accusé les fruits de mer importés d’être des propagateurs du virus.

par Aube Digitale