La déclaration du maire de Matoto, Mamadouba Toss Camara qui menace de déférer toute personne qui manifestera et qui sera arrêté le 20 juillet prochain à l’appel du Front opposé au troisième mandat ou a la nouvelle constitution en Guinée dans sa circonscription, ne reste pas sans réponse caustique des opposants d’Alpha Condé.
Ibrahima Diallo et Sékou KOundouno, deux têtes vues au sein de cette structure, ont farouchement répondu à l’autorité communale de Matoto. D’ailleurs, Sékou Koundouno lui, n’a pas été tendre envers Mamadouba Toss Camara qu’il traite de nommé par décret.
« Vous comprendrez très bien que nous sommes en dictature maintenant. Ici, chaque autorité peut faire ce qu’elle veut sur n’importe qui. Pour autant, le FNDC ne va pas croiser les bras en observant ceux qui nous gouvernent, fouler au sol les fondements de notre République. C’est pourquoi nous appelons les populations à sortir massivement pour manifester. Les arrestations on n’en a eu plusieurs fois, ça ne nous fait ni chaud ni froid. Nous nous nous battons pour la démocratie et l’état de droit. Puisque c’est lui qui annonce des arrestations, rassurez-vous également que quiconque meurt ou qui sera assassiné, il sera aussi l’un des responsables de cette situation parce qu’il est prédisposé déjà à faire sortir les forces de défense et de sécurité pour abattre les citoyens », a dit en premier Ibrahima Diallo.
Si toute fois Ibrahima Diallo fait un peu de sacrifice dans ses propos, son condisciple Sékou KOundouno, un autre membre farouche du même front opposé à l’idée du président Alpha Condé s’engage et descend le maire de Matoto dans un appel téléphonique avec un journaliste de la radio Tamata fm.
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‹‹ nous nous n’allons pas répondre à un nommé par décret. Nous allons lui montrer qu’il n’est pas Guinéen que nous. Cejour, le FNDC fera cette démonstration ››, coupe court Sékou KOundouno.
Face aux menaces de la première autorité de la commune de Matoto, le FNDC tient compte et décide de saisir toutes les instituons internationales et organisations de la défense des droits de l’homme, au cas où, on enregistre des cas de mort de sa zone.
Abd Akila pour Oceanguinee.com