À nous nos plans, à Dieu le sien. La mort subite de Gon Koulibally, le dauphin choisi par le président Ouattara pour sa succession est tout sauf du bon beurre pour le RHDP à seulement 3 mois des élections présidentielles.
Autorisé par la constitution d’effectuer au delà de deux mandats, le président Alhassane, qui a déjà officialisé son intention de céder le pouvoir à la jeune génération, semble ne plus avoir le choix que de se porter candidat. En tout cas, Le RHDP qui est son parti s’est tourné vers lui en lui demandant d’être candidat.
Avec lui, « le RHDP est assuré de gagner l’élection présidentielle dès le premier tour », déclare dans Fraternité Matin, Adama Bictogo, le directeur exécutif du parti, qui veut d’abord franchir « l’étape des parrainages ». « Nous ne devons pas, dit-il, nous contenter des 1% comme l’exige la loi, mais nous devons aller au-delà pour montrer à l’opinion nationale et internationale que nous sommes un parti national et non régional ».
« En attendant d’être officialisée, la candidature de Ouattara se précise », titre de son côté, Lepointsur.com qui croit savoir que « Paris a émis des réserves sur cette candidature ». « Paris ne souhaite pas faire de deux poids, deux mesures dans la sous-région ». « La France ne peut accepter en Côte d’Ivoire, ce qu’elle a refusé en Guinée et qu’elle refuse au Sénégal ».