En ce mardi 28 juillet 2020, la MAOG ( l’Association des ONG de Guinée ) était face aux ambassadeurs des (5) cinq communes de la ville de Conakry pour parler de cette nouvelle pratique pour convaincre les citoyens a se recenser avant les élections présidentielles en Guinée.
Face aux journalistes, le coordinateur de cette plateforme, Lansana Diawara est revenu sur le travail qui doit être mis en place par les jeunes représentants des différentes communes de Conakry avant la présidentielle prévue au mois d’octobre dans le pays.
‹‹ Nous avons trois objectifs à atteindre face à ce recensement exceptionnel. Lors de la présence de la CEDEAO il y a eu près de 2 millions quatre cent et quelques milles citoyens qui ont été écartés. Il est important aujourd’hui que nous passons cette situation au scanner, pour que les citoyens repartent pour se faire recenser pour les prochaines échéances électorales à venir. La deuxième des choses c’est que des citoyens qui, il y a quelques mois, ont eu l’âge de voter. Donc, c’est important que ces citoyens aillent pour se recenser. La troisième des choses ; c’est des guinéens qui ne se sont jamais recensés pour des choses parfois connues ou pas connues. Mais, il est important d’interpeller chacun que le recensement est fondamental. Pas ou pour une organisation politique, mais en tant que citoyens, ça vous permet d’être identifié dans un des fichiers de votre pays, et d’avoir un support d’identité. Donc, il faut mobiliser les citoyens pour la sensibilisation », a-t-il expliqué.
Après Lansana Diawara coordinateur de cette organisation, il est revenu au représentant de la commission électorale indépendante ( CENI ) de rappeler ce projet lancer par cette ONG. Il a d’ailleurs parler de l’opportunité que l’institution dont-il est chef de l’éducation civique, pourra tirer comme leçon à travers cette initiative qu’il trouve salutaire.
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‹‹ Lancer cette activité est une opportunité pour la CENI. Parce que cela nous permet de toucher tous les électeurs qui ne sont pas informés, ou qui étaient en train de traîner les pas pour aller s’enregistrer sur les listes électorales. Vous savez on ne peut voter que quand on s’enregistre sur la liste électorale, et si tu n’as pas de carte d’électeur, tu ne peux pas voter. Donc, c’est important de nous faire accompagner par des associations et des plateformes de la société civile », a-t-il mentionné dans son intervention.
A noter que cette organisation créée par la MAOG, descendra sur le terrain dans un bref délais pour sensibiliser les citoyens à venir pour se faire recenser avant la présidentielle prévue le mois d’octobre en Guinée.
Abd Akila pour Oceanguinee.com