Interrogé par nos confrères d’Espace TV, l’imam de la grande mosquée Fayçal dit en s’adressant à ses détracteurs qui pensent qu’il doit agir comme l’imam Dicko de Mali, qu’il ne peut en aucun cas agir comme son homologue de Bamako.
Lisons-le :
« C’est lui (imam Docko) qui sait ce qu’il défend là où il est. Moi, je suis premier imam de la Guinée. Je sais comment parler aux guinéens, comment défendre mon peuple, mais moi je ne fais pas comme lui. Lui [imam Dicko], il était politicien. Il a fait la campagne pour aider le président IBK lors des élections à être président. Ici, beaucoup des présidents sont passés. Je peux dire la vérité à mon président et à mon peuple, mais je ne peux pas être le chef de la violence. » a soutenu le grand imam de Conakry.
Avant de poursuivre :
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« Aujourd’hui, les gens parlent mal de moi, j’en ris seulement. S’ils le font volontairement, Dieu le sait. S’ils sont manipulés par des hommes politiques, Dieu le sait aussi. »
S’adressant directement à ses détracteurs, il souligne :
« Je ne vous réponds pas, je ne vous insulte pas et je ne peux même pas vous maudire. Ce que je fais, si ça correspond ou pas à ma religion, c’est cela mon inquiétude. Je ne suis pas politicien et je ne vais pas être politicien tant que je suis imam. »
Alas Toure pour oceanguinee.com