Ça été juste inimaginable, l’espoir de le voir libre a ce jour encore été grand et attendue. Mais hélas !
poursuivi pour diffusion de fausses informations, le procès de ce jeune activiste a été marquée en ce jour du 13 août 2020, par le refus catégorique du tribunal de l’accorder une liberté provisoire.
Pour ces avocats qui souhaités à ce que leur client bénéficie au moins d’une liberté provisoire à défaut d’une liberté définitive, le procureur veut faire de ce procès, un procès politique.
“Nous réitérons la remise en liberté M. Oumar Sylla alias Foniké Manguê, qui croupit en prison pendant 4 mois maintenant. C’est un procès politique que le procureur veut faire à ce prévenu”, a souligné Me Antoine Pepé Lamah.
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Pour Me Traoré, également de la défense renchérit en recadràt le ministère public.
“Un procureur n’est pas le défenseur d’un régime, d’un pouvoir, il est le défenseur de la loi, de la société”, dit-il.
Mais pour le procureur, que Foniké Mangué, n’est pas n’importe qui, donc accepter pour lui une liberté provisoire, conduira à des risques de trouble à l’ordre public.
“ Nous sommes dans une période où le FNDC ne cesse d’appeler à la mobilisation. Le mettre en liberté pourrait favoriser le renouvellement des infractions. Il y a un risque grave pour l’ordre public de mettre Oumar Sylla-Foniké Manguê en liberté. Il n’est pas n’importe qui au sein du FNDC, il est le chargé de la mobilisation, c’est une personnalité très forte au sein du FNDC et à son lieu de résidence”, a fait entendre Sidy Souleymane N’Diaye.
Une intervention qui a bien été prise en compte par le juge Alphonse Charles Wright, qui a rejeté la demande de la défense, avant de renvoyé le procès au 20 de ce mois.
La question que bon nombre des présents se sont posées à été de savoir, si oui le jeune Fonike aura sa liberté avant l’aboutissement du projet de 3ème mandat voulut par la majorité présidentielle.
Abdoulaye Fogo Balde pour oceanguinee.com