Chers compatriotes !
Malheureusement, il est devenue coutumier pour nous Guinéens de nous prendre de la sorte à chaque fois qu’il fut une occasion d’élection chez nous. A chaque occasion d’une élection, nous nous sommes certainement réjouis d’assister à des violences de tout genres et de tout bords.
Des violences tout d’abord verbales, et qui sont ténues par des extrémistes. De par leur incivisme, surtout de leur ignorance, des citoyens deviennent victimes d’injures, de diffamations et de calomnies, à travers des médias ou les réseaux sociaux.
La Guinée, notre Guinée a-t-elle besoin de ça ! NON. Nous avons choisi la »démocratie » et nous devons l’assumer. Une démocratie reconnaissant le pouvoir du peuple par lui même et pour lui-même.
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Des foyers de tensions sont un peu partout dans notre pays. Pour rien, encore moins un candidat à une quelconque élection, nous ne devons détruire nos liens de fraternité qui ont toujours existé.
N’avions nous pas vécu sous d’autres régimes ? Ils sont où ces régimes ainsi que les acteurs qui les ont dirigés ?
La morale a-t-elle fuit notre pays ? Même nos autorités religieuses qui devaient être un rempart pour le peuple, sont soupçonné parfois d’être à la solde de telle ou de telle bord politique, régional ou ethnique.
Sous les regards de tous, l’Etat perd sa crédibilité pour ne pas, dit-on n’avoir pas jouer pleinement son rôle, et surtout pour un manque de justice sociale dont il est lui-même le garant.
L’opposition politique accusé d’être responsable des crises sociales ayant empêché telle ou telle régime de développer le pays.
On a coutume de dire « à chaque problème une solution ». Oui. Mais c’est quoi la source de nos problèmes ? C’est là qu’il faut soigner. Une nouvelle fois, nous sommes à un autre tournant de notre histoire et nous devons savoir faire preuve de discernement…
Non à l’ethnocentrisme, et non à la destruction de nos valeurs sociales et historiques.
Je vous remercie.
Abdoulaye Souare