Quelques jours après l’élection présidentielle en Guinée, l’Union européenne l’Union tout comme la france et les États-Unis n’ont pas tardé à émettre des doutes sur la crédibilité des résultats proclamés par la CENI.
Pour le président du BL qui souhaite une transition en Guinée, dit ne pas être surpris de cette sortie.
‹‹ Mieux vaut tard que jamais , c’est vrai que l’Union européenne est partie des faits, mais nous nous savions déjà que ces élections ne seraient pas crédibles, parce qu’une élection qui va être crédible s’adosse à un référentiel constitutionnelle, mais aujourd’hui on ne sait pas en vertu de quelle constitution, l’élection a eu lieu ››, se pose t-il la question.
Dans la même logique, l’opposant sur les ondes d’espace fm a laissé entendre qu’aucune condition n’était réunie pour que cette élection en Guinée soit crédible.
‹‹ Si les élections doivent être crédibles il faut que le fichier soit bon, et tout le monde sait que le fichier n’est pas bon. On sait que la CENI n’est pas bonne, la cour constitutionnelle non plus. Tous ces ingrédients réunis ne peuvent qu’engendrer que des élections qui ne sont pas bonnes, ni propres. Donc, on va douter de la sincérité des résultats parce que effectivement on a vu des pourcentages de participation au-dessus de 100%. Il y a tellement d’incohérence qu’on n’a pas besoin d’être expert pour se rendre compte que c’est une construction ››, martèle Faya Milimono.
Abd Akila pour oceanguinee.com