À l’occasion de sa rencontre ce mercredi avec la presse à son domicile, le leader et président de l’UFDG, malgré que pour bon nombre des Guinéens, ses chances d’être à Sekoutoureyah en tant president de la République disparaissent de jour en jour, Cellou clame toujours être l’élu du peuple à l’occasion du scrutin présidentiel du 18 octobre passé.
Ci dessous, une partie de son intervention :
« Je tiens tout d’abord à vous réitérer mes remerciements pour l’accueil chaleureux que vous aviez réservé à mes équipes et à moi-même tout au long de la campagne électorale aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays.
En ces moments d’incertitude et de doute sur l’avenir démocratique de notre beau pays, je m’adresse à vous, avec la pleine mesure de la responsabilité que vous m’avez confiée le 18 octobre 2020, en m’élisant Président de la République de Guinée, dès le premier tour, avec 53,84 % des suffrages exprimés.
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Vous vous étiez, en effet, massivement mobilisés pour nous accueillir avec ferveur mais aussi pour voter et, faire partout de votre mieux, pour sécuriser vos suffrages. Je vous renouvelle mes sentiments profonds de gratitude pour cette confiance et je vous assure que je ne ménagerai aucun effort pour en être digne.
Après que monsieur Alpha Conde s’est rendu compte qu’il a perdu l’élection présidentielle, il a mobilisé les administrateurs territoriaux, la CENI et la Cour Constitutionnelle pour changer les résultats issus des urnes et se faire proclamer vainqueur. Voilà la vérité. »
Avant de poursuivre en ces termes : « pour faire passer son hold-up électoral, il a déclenché, dès le lendemain du scrutin, des violences inouïes contre les militants et responsables de l’UFDG et de l’ANAD. »
A préciser qu’avant de finir, il a dressé le bilan des violences postes électorales et présenté ses condoléances aux différentes familles des victimes.
Hassane Diallo