Un article de nos confrères de mosaïqueguinee.com
Les interrogatoires des détenus politiques se poursuivent au niveau du Tribunal militaire de Conakry en dépit de l’absence de leurs avocats. Ces détenus poursuivis notamment pour fabrication, stockage, détention et transfert d’armes et de munitions, ont opté pour la plupart d’entre eux pour le silence.
Les juges d’instruction se trouveraient-ils ainsi dans un sérieux dilemme ? En effet, ils auraient demandé aux détenus s’ils renonçaient à leur droit d’être assistés d’un avocat. Tous ont répondu par la négative.
Face à cette situation, deux situations se présentent : soit les avocats des détenus reviennent sur leur “boycott ” de la procédure. Ce qui est peu probable dans le contexte actuel. Soit, les détenus sont assistés par des avocats commis ou désignés d’office. Mais de sources bien informées, l’on apprend que Etienne Soropogui et ses codétenus n’entendent pas collaborer avec des avocats commis ou désignés d’office. Il faut rappeler qu’ils sont poursuivis pour des infractions de nature criminelle. Ils doivent donc être assistés obligatoirement par des avocats.
Par ailleurs, en ce qui concerne les infractions liées aux armes, un avocat des détenus nous révèle qu’en fait d’armes, le dossier ne compte qu’un téléphone saisi sur un des détenus et quelques captures d’écran à partir des pages Facebook des détenus.
À suivre…
GOM
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