Alors que la communauté internationale est ferme sur le respect du délai de 18 mois de la transition au Mali, le très influent chef des hamallistes, Chérif Bouyé Haïdara, demande la prolongation de la transition de 2 à 3 ans.
C’est dans un climat de contradiction du pour ou contre la prolongation de la transition que le très influent chef des hamallistes, Chérif Bouyé Haïdara, a prit le devant en ce prononçant au terme de la prière hebdomadaire du vendredi dernier en faveur de la prolongation du mandat des autorités de la transition Malienne.
« Si vous voulez qu’on avance, donnons-nous du temps. Nous, maliens, devons œuvrer à ce que cette transition soit prolongée. Si nous en avons l’espoir et l’ultime conviction que les autorités actuelles de la transition peuvent mieux faire, je demande une prolongation de 2 à 3 ans de la transition » a rapporté Cheick Coulibaly, responsable de la communication de la famille chérifienne de Nioro du Sahel.
Que se passe-t-il et pourquoi ? Telle est exactement la question qui vaille être posé. Faut-il craindre l’histoire Guinéenne sous la gouvernance de la junte dirigé par la capitaine Moussa Dadis Camara qui était pourtantapprécié par une majoritéde la population jusqu’àson fameux discoursd’intention de se présenter aux électionsprésidentiellesde 2010 ? Le colonel Assimi Goïta céderat-il le pouvoir en organisant des élections crédibles, libres et transparentes dans le délai qu’il l a promis, ou bien va-t-il écouté les sirènes de crises pour essayé d’être le Dadis de Bamako au cas la majorité ne serait pas d’accord du même avis que Chérif BouyéHaïdara ?
Il est connu que tout comme dans la plupart des pays africains, au Mali aussi, une fin espérée paisible est toujours un début détesté.
En attendant de connaître connaître la position du colonel Assimi Goïta, nous osons espéré comme Dadis Camara.
Mariam Maïga