Des femmes de Gbéssia préviennent Doumbouya : ‹‹ Si le président ne vient pas ici aujourd’hui, il y aura des morts ››

« Aujourd’hui à 4h du matin, le nommé Diaby a envoyé 4 pick-ups remplis de militaires des communes de Matam et de Ratoma pour tout détruire ici. C’est le premier maire de Matoto, Alkhaly Mohamed Keita qui a vendu ici en complicité avec le chef de quartier ››, a témoigné cette dame.
‹‹ Nous disons au colonel Mamadi Doumbouya que nous ne voulons pas de problème. C’est Diaby qui est venu nous provoquer. Si le président ne vient pas ici aujourd’hui, il y aura des morts. Avant qu’on ne vienne ici, le nommé Diaby est allé appelé ces militaires pour venir détruire nos magasins. Ils ont fait sortir 8 sacs de manioc, 6 sacs de patate, 6 sacs d’orange, des bidons d’huile, ils ont tout envoyé. Donc, nous sommes parties bloquer la circulation. Quand les militaires sont venus, ils ont demandé de quitter, nous avons dit non ; parce que trop c’est trop. Nous avons quitté mais à un moment, nous avons vu les militaires venir vers nous en lançant du gaz lacrymogène. Maman est tombée, à lors que je l’aidais à se relever, j’ai vu le militaire prendre le caillou et me cogner deux fois ››, nous remonte la victime.
Après cette manifestation, ces manifestantes engagées ne comptent pas abdiquées et promettent de réagir à une autre manière pour qu’enfin cette place leurs soient restituées.
Aly Badara
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