Après la première partie qui a consisté à poser des questions aux arrêtés roués de coups, les réquisitions du procureur ont suivi.
Parlant d’Oumar Sylla, Me. Cé Avis Gamy a précisé qu’il oublie que c’est pouvoir qu’il qualifie d’illégal et illégitime qui l’a libéré.
« Il sait où il était, il sait dans quelle condition il était. C’est grave pour un leader d’opinions, de tenir de tels propos. Foniké a oublié là où il a trébuché », a-t-il dit.
Dans sa logique de donner des leçons de morale aux prévenus, le procureur a affirmé qu’ils ne doivent pas poser des actes à troubler l’ordre public avant de prendre de une décision.
« Si vous aimez ce pays, retrouvez-vous autour de la table, et trouvez des solutions. Même la 2ème guerre mondiale, c’est autour de la table que des solutions ont été trouvées. Ce procès doit nous donner des leçons de vie. Ils ne peuvent rien faire dans ce pays que quelqu’un d’autre parmi nous ne peut pas faire. Qu’ils arrêtent, ils abusent. C’est grave ce que vous faites, il faut que vous arrêtiez », a-t-il lancé a l’endroit de ses prévenus.
Poursuivant, le procureur a mis à l’actif de ces figures du FNDC, les actes de violences enregistrés à Conakry depuis leur arrestation.
En s’adressant personnellement à Foniké, le procureur est allé jusqu’à affirmé qu’il l’aime et qu’il l’admire beaucoup.
Quant à l’artiste engagé Djanii Alfa, le procureur a précisé qu’il ne devrait avoir des comportements inadéquats avant de dire : ‹‹ Tu es un artiste. Le rendez-vous du 16 juillet au Bataclan, ce n’est pas toi, mais c’est la Guinée », a-t-il dit.
Le ministère public a affirmé par la suite que les faits d’injures publiques, d’outrage à magistrat, de troubles à l’ordre public par le biais d’un système informatique n’existent pas. C’est pourquoi, il a requis de les renvoyer à des fins de poursuites.
Nous y reviendrons…
Les commentaires sont fermés.