Les sanctions tournent toujours sur la Guinée si la transition actuelle maintient toujours sa position. Alors que la 77éme Assemblée des nations unies se tient ce jeudi, le patron du palais Bissau-guinéen et président en exercice de la CEDEAO, s’est voulu clair sur cette question de la durée de la transition en Guinée.
Intervenant chez nos confrères de Rfi, Général Umaro Sissoko Embaló tient à préciser que les 36 mois annoncés par la junte Guinéenne, sont inacceptables.
« Il n y a pas de blocage. Je ne pense pas que la junte ait dit 3 ans ( durée). Je n’ai pas entendu parler de 36 mois, c’est inacceptable pour la CEDEAO et c’est non négociable. Il y aura des lourdes sanctions, on ne peut pas accepter ça ››, a-t-il dit.
Alors que la polémique tournait sur une issue favorable entre lui et le président de la transition Guinéenne, le ministre Mory avait répondu à cette sortie d’Embaló face à Macron. Dans la même logique, le patron de Bissau insiste et signe que lors de son arrivée en Guinée, un consensus a été trouvé entre lui et Mamadi Doumbouya.
‹‹ j’étais en Guinée ; on a discuté avec le Colonel et on est arrivé à trouver un consensus. On ne peut pas dépasser les 24 mois. Les 36 mois ne sont pas négociables pour la Cedeao. On ne peut pas banaliser la Cedeao. Il y a des principes que tout le monde doit suivre », rappelle Embaló de façon ferme et critique.
Affaire à suivre !