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Guinée : les 53 ans de l’agression portugaise celebrée par le PDG

L’agression portugaise du 22 novembre 1970 a été commémoré ce mercredi 22 novembre 2023 au monument du palais du peuple . 53 ans déjà dans les mémoires. Pour cette occasion, la lecture de Saint coran a été organisé par le Parti PDG suivi du témoignage des témoins qui ont vécu cette l’événement.

Le doyens Cheick Anta Condé un des témoins qui a vécu ce moment témoigne

« L’impérialisme international, à sa tête Le Portugal l’Allemagne la France ont agressé le vaillant peuple de Guinée pour avoir dit non le 28 septembre 1958 comme l’a dit le serviteur suprême du peuple le secrétaire général du PDG le responsable suprême de la révolution le camarade Ahmed Sékou Touré Dieu a sauvé la révolution le peuple l’a défendu sinon nuitammant un mois de carême des bateaux sur nos côtes l’ennemi est venu envahir notre pays ici à Conakry, koundara et Gaoual l’appel ici où nous sommes, ils ont commencé à bombarder ici parce que le président ce jour était là avec certains qui l’ont trahi alors c’était un homme d’une grande intuition , lui il aime les jeux de dames il a dit alors qu’il veut maintenant rentrer donc tout le monde se sont dit au revoir il a fermé sa porte les autres sont partis pour eux il est toujours ici nous sommes les cases de Bellevue il a pris sa voiture il est parti au palais qu’on appelle aujourd’hui « Sekhoutouréyah » ils sont venus ils ont bombardé ici l’ambassadeur qui était là en rendant compte Bhon a dit que le coq est cuit le coq qui est cuit il parle du responsable suprême de la révolution, à 09h00 il a fait un appel historique C’est pourquoi cet appel doit être aujourd’hui, mis alors à la radio, à la télévision vous homme de presse vous 4e pouvoir de la République vous devez exiger ça, parce que c’est votre rôle d’informer notre peuple ,c’est un vaillant peuple.

C’est pourquoi vous êtes des grands joueurs alors le 22 novembre nous aurons été agressés de tous côtés mais le peuple a vaillamment résisté et nous sommes sortis victorieux. Personnellement je n’étais pas à conackry, j’étais jeune professeur membre du comité régional de kankan alors, nous avions tous été mobilisés pour Conakry mais le parti s’est très bien organisé des instructions ont été données toutes les fédérations ont été érigées donc en point d’appui de la révolution tout le monde armé j’avais mon arme et tous les autres avaient leurs armes le sanassou qu’ils présentent là tous ceux de notre âge de notre génération chacun avait son arme prêt pour le combat ici les étudiants de l’époque il faut leur rendre aujourd’hui hommage ils se sont armés et ils ont attaqué le camp Boiro . »

Morlaye Damba pour oceanguinee.

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