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17 janvier 1961 – 17 Janvier 2024, 63 ans jours pour jours depuis le cruel assassinat de Patrice Lumumba

17 janvier 1961 – 17 Janvier 2024, 63 ans jours pour jours depuis le cruel assassinat de Patrice Lumumba, un jour qui devait marqué tout le continent, car c’est aussi le jour auquel le cruel et gnoble assassinat de l’un des dignes fils de l’âme Africaine, le jour de l’assassinat d’un pananfricain convaincu, un être pour la fait pour la liberté d’un peuple. 

Le 17 janvier 1961, un avion se pose à Elizabethville (aujourd’hui Lubumbashi), capitale de la province du Katanga, au sud du Congo ex-belge. À son bord, plusieurs prisonniers dont Patrice Lumumba (35 ans).

Après avoir été destitué de son poste de premier ministre de la République du Congo (RDC) indépendante et arrêté, Patrice Lumumba, est exécuté dans la province sécessionniste du Katanga. Cet événement fait suite à la prise du pouvoir à Léopoldville par le chef d’état-major de l’armée, Joseph-Désiré Mobutu, avec l’appui de pays occidentaux, dont la Belgique.

D’où est venu la décision finale de son assassinat ? 

À Washington, le 18 août 1960, lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale, Eisenhower donne l’ordre au patron de la CIA, Allen Dulles, de procéder à l’élimination de Lumumba. « Il y eut un silence de 15 secondes, et on passa à autre chose », confiera un scribe de la réunion, selon le récit de la journaliste anglaise Susan Williams (White Malice.The CIA and the Neocolonisation of Africa, Public Affairs, 2021). Le 27 août suivant, Allen Dulles câble en urgence à Larry Devlin, chef de poste au Congo: « la destitution de Lumumba doit être traitée en priorité absolue ». Il évoque un ordre venu « des plus hautes sphères ».

C’est ainsi que le 4 septembre 1960, Lumumba est révoqué par le président Kasavubu et se voit interdire l’accès à la radio nationale. La paix civile ne se rétablit pas pour autant…

Le colonel Joseph Mobutu, un ancien sergent propulsé chef d’état-major et secrétaire d’État, commet le 14 janvier 1961 un coup d’État, le premier d’une longue série. Il arrête Lumumba et le livre à Tshombé qui le fait exécuter. Le gouvernement belge et la CIA américaine seront très vite suspectés à juste titre d’avoir trempé dans l’élimination du leader congolais, jugé trop « progressiste », trop véhément, trop conciliant aussi avec l’Union soviétique.

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