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AGH de l’UFR : Aujourd’hui la communauté internationale est inquiéte par rapport à ce qui se passe dans notre pays. 

L’union des forces républicaines UFR a tenue ce samedi 10 février 2024 son assemblée générale hebdomadaire à siège principal à coleah dans la commune de Matam en présence des membres du bureau politique nationale ,cette assemblée a été mis à profit pour dénoncer les manquements des autorités de la transition 
Un membre du bureau politique nationale précise que tout le problème que nous avons aujourd’hui dans ce pays, c’est un problème de confiance

Depuis le 5 septembre 2021 jusqu’aujourd’hui, la Guinée est devenu un pays rétrograde. La Guinée est devenu un pays où nous n’avons pas de l’Internet, la Guinée est devenu un pays où les libertés publics sont interdites, la Guinée est devenu un pays où la pensée unique est imposée, la Guinée est devenu un pays où les radios privées sont brouillées, la Guinée est devenu un pays de cauchemar. Nous n’avions jamais imaginer que notre pays allait revivre ces pratiques. Du gouverneur au préfet, maintenant on vous parle des délégations spéciales. Ce que vous devez savoir, cette appellation des délégations spéciales est une situation exceptionnelle encadrée par la loi. Le CNRD ne peut pas exclure ça, pour nous imposer des gens en mettant de côté les partis politiques et faire en sorte que les gens qui vont être choisis, vont certainement faire la promotion d’une constitution qu’ils sont en train de rédiger, dont on ne connaît même pas le contenu. Donc cette affaire des délégations spéciales nous devons nous poser beaucoup de questions. Pourquoi ils veulent imposer ça, pourquoi ils veulent mettre de côté les partis politiques ? Et d’ailleurs quel est leur objectif pour la mise en place de ces délégations spéciales ? En tant que me de l’UFR, restez à l’écoute du parti, on va se concerter avec les autres parce que c’est un débat qu’on ne mène pas seul. Quand vous prenez les communes dans notre pays, 90% sont représentées par l’UFR l’UFDG etc., vouloir nous mettre de côté, c’est mettre de côté les partis qui comptent. C’est aller à l’encontre de la représentation du peuple, c’est la personnalisation. A ce niveau là on ne choisit pas, on ne nomme pas par décret, c’est les populations qui doivent choisir qui va les diriger au niveau des communes et au niveau des quartiers.

Nous sommes à 10 mois de la fin de la transition, selon l’accord signé entre la Guinée et la CEDEAO, on va vers l’installation de ces délégations spéciales. On se pose des questions dans la mesure où ce sont ces gens-là qui vont diriger toutes les opérations électorales. Donc la gestion des communes est une question purement politique. Mais on a compris que le CNRD ne veut pas partir, mais retenez une chose, la pensée unique ne marchera pas dans notre pays. Ce que a été fait y a 50 ans dans notre pays ne peut pas se faire aujourd’hui.
Vous avez vu le préavis de grève du mouvement syndical guinéen, les revendications qui son dedans, nous avons aussi à l’UFR les mêmes préoccupations. Vous avez des enseignants qui ont exécuté leurs tâches, comment se fait-il que pendant plusieurs mois ils ne sont pas payer, le syndicat demande que la situation de ces enseignants contractuels soit pris en compte. Et tout dernièrement vous voyez qu’ils ont ajouté le problème de la liberté de la presse, nous sommes d’accord avec eux, nous les accompagnons, notre souhait est que le gouvernement les écoute, il faut les écouter, parce que ce que nous évitons dans ce pays si nous avons parler de dialogue, si on s’assoit et on parle, on peut se comprendre. Mais si vous ne dialoguez pas avec des gens qui peuvent faire avancer les choses, vous gouverner par arrogance, vous gouverner avec les armes, vous gouverner par l’intimidation la population va se lever, c’est ce qui arrive à notre pays lentement mais sûrement. Il faut que les autorités de la transition écoutent le peuple de Guinée sur le plan social et sur le plan politique. Ils ne peuvent pas diriger la Guinée comme ils veulent. Ce n’est pas possible. On les a dit ça depuis longtemps mais ils ne veulent pas comprendre.
Aujourd’hui la communauté internationale est inquiéte par rapport à ce qui se passe dans notre pays.
Regardez ce qui se passe dans les marchés par rapport aux prix, le gouvernement est  arriver à fixer les prix des denrées alimentaires, mais les femmes qui vont au marché les prix qu’elles achètent sont différents de ce qui a été communiqué par le gouvernement. Ça veut dire qu’aujourd’hu,  personne n’écoute ces autorités personne n’a confiance en elles.
Mais vous avez d’abord le discours du 5 septembre qui n’est pas respecté, vous avez la charte de la transition qui n’est pas respectée. Donc le peuple n’a plus confiance et tout le problème que nous avons aujourd’hui dans ce pays c’est un problème de confiance.
MD pour oceanguinee.com

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