La recrudescence de l’incendie à Conakry: une maison et tout son contenu parti en fumée

Alhassane Barry frère d’une victime péri dans cet incendie qui était sous le choc raconte qu’il a été informé de la mort de sa sœur

<<C’était à 1h du matin, lorsque je me suis levé pour aller faire la prière à la mosquée. Du coup, je suis rentré à la maison à 4 heures du matin, mon frère m’a appelé au téléphone pour me demander si j’avais appris ce qui s’était passé chez Nènen Barry. Il m’a dit qu’il y avait eu un incendie là-bas, j’ai pris ma moto et je suis immédiatement parti. Ensuite, j’ai constaté que les faits étaient réels. Je n’ai pas pu résister, j’ai demandé où était ma famille. On m’a dit qu’ils avaient été envoyés à Donka. Je m’y suis rendu, mais tout le monde pleurait, il y avait des cris à l’intérieur de l’hôpital ; donc, il y a eu cinq (5) morts. J’ai demandé où était ma grande sœur. Ensuite, je l’ai vue, mais elle était gravement blessée, tout comme sa fille. On m’a raconté que la femme de mon frère, nommée Ragui, et son bébé Fatoumata Binta, Thierno Madjou, un enfant de sept ans, et les autres étaient tous décédés. Les corps étaient à la morgue, mais nous nous en remettons à la volonté divine.>>, a expliqué Alhassane Barry, les larmes aux yeux, avant de lancer un message à l’endroit des autorités.

 <<Mon message à l’endroit des autorités guinéennes, ils n’ont qu’à essayer de régulariser le problème d’électricité, car la population de Conakry souffre avec ce problème. Tant tôt la tension augmente, tantôt la tension baisse, c’est pas bon.>>