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CEDEAO : Le président sénégalais designé facilitateur dans la crise avec les pays de l’AES

C’est une autre responsabilité pour le jeune président Sénégalais, Bassirou Diomaye Faye. Une responsabilité d’une autre dimension, quand surtout nous connaissons d’avance la position des trois leaders de l’AES, qui ont tenu leur premier sommet à la veille du sommet de la CEDEAO. 

Elu en mars dernier, Bassirou qui a d’ailleurs entammé des échanges avec les trois présidents, à savoir, le Gl Tiani du Niger, Colonel Assimi Goïta du Mali, et le jeune capitaine, Ibrahima Traoiré du Burkina Fasso, est d’office désigné par ses pairs, facilitateur de la Cédéao dans les discussions avec l’Alliance des États du Sahel (AES).

A peine revenu à Dakar,  le président Bassirou Diomaye Faye a évoqué cette nouvelle mission, en commençant par rappeler le rôle particulier occupé par la diplomatie sénégalaise dans la sous-région : « Le Sénégal est un grand pays. Pas par sa superficie, mais sur le plan des hommes qui ont incarné ses institutions. Particulièrement ceux qui ont animé sa diplomatie et qui nous ont forgé une respectabilité que nous devons préserver ». Une respectabilité à laquelle le président sénégalais veut désormais aussi œuvrer.

Pour lui, il est tout à fait nécessaire d’agir avant que le départ des trois pays de l’AES de la Cédéao ne soit effectif, soit le 28 janvier 2025, selon le traité de l’organisation. Pour lui, cette médiation doit profiter à tout le monde :

« Cela a été consacré aujourd’hui [dimanche 7 juillet] dans la résolution de la Cédéao qui a décidé de travailler à l’apaisement entre l’organisation et ces pays qui sont encore membres parce que le délai auquel leurs velléités de départ doivent être entérinées, n’est pas encore arrivé ».

« Entre-temps, nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Notre responsabilité, c’est de travailler à rapprocher les positions, à les réconcilier, à faire en sorte qu’il puisse y avoir une plage de dialogue entre l’organisation et les parties prenantes, notamment l’Alliance des États du Sahel (AES). Et j’espère que d’ici la fin du délai de préavis, qu’il y aura assez de discussions qui permettront de réconcilier les positions et de travailler à renforcer l’organisation afin qu’elle prenne mieux en charge les défis communs auxquels nous sommes confrontés », a-t-il déclaré.

Réussira-t-il cette mission si noble mais complexe ? En attendant de voir la suite, espérons qu’il est reussis pour le bien de tous et de toutes.

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