Les relations ne sont plus au beau fixe entre le Premier ministre Choguel Maiga et le chef de la junte Malienne, le colonel Assimi Goïta. Mais la question que tous le monde est, jusqu’où ira la crise entre les deux exécutif ?
Dépuis quelques jours, le chef du gouvernement malien est à couteaux tirés avec les autorités militaires qui dirigent le Mali avec un sens unique de décision.
Tout est partie d’une sortie du premier ministre Maïga à l’occasion de la célébration de l’an I de la reprise de la ville de Kidal par l’armée malienne aux mains des rebelles, une sortie à l’occasion de laquelle le premier ministre Choguel Kokalla Maiga a dénoncé sa mise à l’écart par les militaires au pourvoir, particulièrement, le Colonel Assimi Goïta. Une sortie qui a mis le feu aux poudres.
Habillé en tenue militaire, le premier ministre devant ses militants du Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), a abordé la question concernant la fin de la transition. Sur ce, il laisse entendre son désacord avec les militaires, et rappelle : ” La transition était censée prendre fin le 26 mars 2024, mais elle a été reportée sine die, unilatéralement, sans débat au sein du gouvernement“.
Pour Choguel, cet acte est tout sauf responsablement devant. Car, poursuivant son intervention, en tant que premier ministre, il ne pouvait pas imaginer apprendre dans les médias que les éléctions ont été reportées.
“Le Premier ministre d’un pays ne peut pas apprendre dans les médias que les élections ont été reportées. C’est à la télé que les ministres ont appris que les élections ont été reportées“.
A preciser que depuis, les appels à sa démission se multiplient par les soutiens de la junte militaire au pouvoir.
À Kita, le Collectif des jeunes leaders a organisé une marche pacifique, tout en réaffirmant son soutien à la junte militaire au pouvoir, ce collectif dénonce d’ailleurs les propos jugés inappropriés du premier ministre Choguel Maïga. À Bamako, des manifestants réunis au Centre international de conférence, à l’occasion de la célébration de la libération de Kidal, ont également exigé le départ de celui qu’ils ont avaient ovassionés au paravent.
Mais quelle est le vrai jeu que joue le premier ministre Choguel ?