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CERAG-UFDG : nous préférons travailler avec quelqu’un qui veut amener la Guinée de l’avant qu’avec quelqu’un qui, à lui seul, a rempli le cimétaire de Bambeto

Avec Morlaye Damba

Ce luni 15 avril 2025, lors d’une conférence de presse axée sur les dénonciations et les multiples exclusions des cadres dont le CERAG-UFDG considère comme des dérives politiques, animée par le Cercle des Amis de Gaoual (CERAG-UFDG) à la maison de la presse de Guinée situé à minière, dans la commune de Dixinn, le professeur petty Diallo de CERAG-UFDG a apporté son soutien indéfectible à Joachim Baba Millimouno et Samuel Kourouma, révoqués de leurs fonctions au sein de l’UFDG.
Pour Pr Lamarana Petty Diallo, l’UFDG ne peut se reduire à la volonté d’une seule personne, où à la volonté d’un petit clan qui arbitrairement expulse.
Notre parti est avant tout celui des militants, des citoyens qui croient en une Guinée démocratique, juste et prospère.

Nous dénonçons avec véhémence la dictature de la pensée unique qui étouffe les débats internes et fragilise notre cohésion. Les récents événements, notamment la révocation de leur fonction des cadres du parti dont la plupart sont du Conseil politique montrent, non seulement la panique mais aussi la pratique dictatoriale qui règne au sommet de l’UFDG. Nous convions tous ces cadres à se donner la main en nous rejoignant pour achever l’œuvre de réforme“.

Par rapport au logo de l’UFDG, il dira ce qui suit : “Nous sommes allés à Boké, comme tant d’autres Guénéens, pour soutenir les actions du général Mamadi Doumbouya. Je ne vois pas en quoi mettre en avant ce soutien fait du mal.
Et nous nous disons, ” nous préférons travailler avec quelqu’un qui veut amener la Guinée de l’avant qu’avec quelqu’un qui, à lui seul, a rempli le cimétaire de Bambeto“. A-t-il martelé.

 

Pour ce qui est de Cellou Dalein et le congrès, il précise :  ” Vous savez bien que le président de l’UFDG a été signé des accords avec l’ancien président de la République. Nous ne voulons aller en avant. Nous ne sommes pas rédicteurs. Mais nous ne nous opposons pas pour nous opposer. Et quant à la question d’élection, permettez-moi. Monsieur Dalin a été, combien de fois candidat ? Combien de fois il a gagné les élections ? Trois fois. Où était-il ? . Maintenant qu’il est absent, que l’UFDG ou ses tenants du passé nous disent par quelle magie un absent va gagner des élections quand, sur le terrain, il les a perdus. Donc, en ce qui nous concerne, le congrès de l’UFDG, nous souhaitons qu’il ait lieu, va définir les critères, déterminer qui va être son candidat. Donc, qu’on ne mette pas les chariots avant les bœufs.”

Le congrès est statutaire. Il va définir ce qui se passera après,Dire que le CERAG-UFDG est une loupe, un outil, je ne sais pas, un œil, tout ce qu’on voudra pour le CNRD, c’est une accusation ou des accusations trop faciles. Nous luttons pour sauver l’UFDG, pour qu’il existe. 
Sur le paysage politique guinéen, mais nous ne sommes pas des opposants stériles. Nous sommes des réalistes politiques.
Notre congrès définira comment aller, avec qui,Jusqu’à présent, je crois que le CNRD reste une instance de transition. Il n’y a pas de candidat déclaré.

Revenant sur les ambitions de leur structure, il précise :

Nous nous positionnons sur le paysage politique comme un parti national dont la vocation est de conquérir à sa manière, avec ses idées, et les personnes ou personnalités qui partagent ses idées pour aller aux élections, toutes les élections.

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