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Empêcher un citoyen qui en plus, est président d’un parti de se faire enrôler sur la liste électorale, c’est une ligne rouge qu’on franchit (Cellou Dalein)

Lors de l’assemblée hebdomadaire de son parti, ce samedi 28 juin 2025, le leader et président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, s’est adressé à ses nombreux militants. A cette occasion, il a tenu un discours de fermeté, tout en appelant ses militants à la résistence face à la junte au pouvoir en Guinée. 

Pour lui, il n’est pas question que le combat soit abandonné, car di-t-il, il y’en a qui ont fait des sacrifices ultimes, cela jusqu’à leurs vie, cela pour la cause unique de la démocratie.

“…On ne peut pas abandonner le combat. Il y en a qui ont fait le sacrifice ultime. Ils sont morts pour la Guinée, en manifestant parfois pour la démocratie. Il y a des gens qui ont perdu leurs domiciles, rasés parce qu’ils étaient de l’UFDG. D’autres ont perdu des opportunités simplement parce qu’ils sont membres de notre parti. Aujourd’hui, même se faire recenser sur la liste électorale devient impossible à cause de la haine et de la stigmatisation. Il faut que chacun s’organise pour résister. Je sais que le contexte est difficile. Je voudrais saluer le courage de nos collaborateurs au sein de l’UFDG, malgré la haine et la violence ambiantes. Ils risquent les disparitions forcées, les kidnappings. Ce que Me Mohamed Traoré a subi, ce que Founiké Menguè, Billo Bah, Marouane Camara, Sadou Nimagan, le Général Sadiba Koulibaly, le Dr Diabaté ou encore le colonel Célestin ont vécu.”

D’après lui, être aujourd’hui de l’UFDG, s’est de s’exposer à toutes les éventualités. Mais malgré cela, a-t-il poursuivit, lui et ses militants ont un dévoir envers ceux qui sont morts pour la démocratie, un devoirs envers la Guinée. Pour lui, les autorités de Conakry ont franchies la ligne rouge, et cela doit être arrêté.

” Être à l’UFDG aujourd’hui, c’est s’exposer. Mais nous avons un devoir envers ceux qui sont morts pour la démocratie, envers la Guinée. Si on en arrive à empêcher un citoyen qui en plus, est président d’un parti de se faire enrôler sur la liste électorale, c’est une ligne rouge qu’on franchit. Malgré toutes les concessions que nous avons faites, malgré notre volonté de respecter les exigences du MATD et de la justice, on continue de nous opposer des arguments infondés. Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage. Aujourd’hui, l’UFDG est le plus grand parti en Afrique de l’Ouest. Il n’existe aucune préfecture en Guinée sans notre présence. Mais on veut l’étouffer par tous les moyens. Nous avons toujours prôné l’égalité des chances pour tous les citoyens. Ceux qui aujourd’hui profitent du CNRD savent que notre projet est crédible et inclusif “

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