An 67 de la Guinée : Cellou Dalein Diallo ravive l’espoir d’une Guinée libre et fraternelle
À l’occasion du 67ᵉ anniversaire du référendum historique du 28 septembre 1958, l’ancien Premier ministre et président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, a adressé un message solennel à la nation. Dans une déclaration empreinte de mémoire, de reconnaissance et d’espérance, il célèbre le courage du peuple guinéen qui, en disant « NON » à la domination coloniale, a ouvert la voie à l’émancipation de toute l’Afrique. Tout en rendant hommage aux héros de l’indépendance et aux artisans de la solidarité africaine, il appelle à ne pas céder à la peur ni à la résignation face à l’oppression actuelle, mais à raviver la foi en une Guinée libre, juste et démocratique.
Ci-dessous son adresse :
” Mes chers compatriotes,
En ce jour de mémoire et d’espérance, je veux redire ma foi inébranlable dans le génie guinéen et dans l’avenir radieux de notre Nation.
Nous sommes tous fiers et honorés d’être les enfants de ce pays qui, le 28 septembre 1958, a voté massivement NON à la domination étrangère et OUI à l’indépendance.
Cet acte historique, posé par un peuple fier et uni, a ouvert la voie à la décolonisation du continent africain, que notre jeune État a eu le courage de soutenir et d’accompagner, parfois au prix du sang de ses enfants.
C’est aussi l’occasion de rendre hommage aux pionniers de notre indépendance, à nos diplomates et à nos soldats, qui n’ont ménagé aucun effort pour appuyer les mouvements de libération africains et l’ANC dans leur combat pour la décolonisation du continent et contre l’apartheid en Afrique du Sud.
Nous avons un destin prestigieux à bâtir, à consolider et à transmettre aux générations futures.
Je suis convaincu que le peuple de Guinée ne se résignera jamais à subir un régime qui opprime, tue et terrorise ses enfants.
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Je sais vos craintes actuelles : vous avez peur du chômage, de l’injustice, de perdre vos droits et libertés.
Mais je sais aussi, et surtout, votre aspiration profonde à autre chose : à une Guinée libre, juste et fraternelle.
Cette Guinée, ne vous en privez pas.
Vous êtes capables de la construire, car elle est à votre portée.
En ce 67ᵉ anniversaire, que renaissent dans nos cœurs l’espoir et la certitude que notre pays ne manquera pas son rendez-vous avec la dignité, la liberté et la prospérité de ses enfants.
Vive la Guinée libre et démocratique !“
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