Lors d’une récente prise de parole, l’ancien Premier ministre guinéen et président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a livré un message fort sur son parcours politique et ses convictions personnelles. Une déclaration marquée par une volonté de réaffirmer sa probité, sa vision de la justice et son engagement pour la Guinée.
« J’ai horreur de l’injustice. J’ai envie d’être un homme juste », a-t-il affirmé avec gravité, avant d’ajouter : « Lorsque je prends une décision, je m’assure qu’elle est efficace et que je ne commets pas d’injustice. » Une déclaration qui sonne comme une réponse aux critiques souvent formulées à l’encontre des hommes politiques en Afrique de l’Ouest, souvent perçus comme éloignés des principes d’éthique publique.
Cellou Dalein Diallo a également mis en lumière la fidélité de ses anciens collaborateurs dans l’administration, qu’il considère comme un gage de crédibilité :
« Tous mes collaborateurs que j’ai eus dans l’administration m’ont rejoint à l’UFDG. Parce qu’ils ont estimé que j’étais une chance pour la Guinée. » Une manière pour lui de rappeler que son leadership repose sur la loyauté, la rigueur et la confiance.
Revenant sur sa longue expérience gouvernementale, il n’a pas manqué d’évoquer sa relation avec feu le président Lansana Conté : « J’ai fait 10 ans au gouvernement. Le président Lansana Conté, avec qui j’ai eu d’excellentes relations, savait que je n’étais pas un homme d’argent. Je suis un homme d’honneur. »
Par ces mots, le leader de l’UFDG continue de construire un récit politique centré sur l’intégrité, alors qu’il reste l’un des principaux visages de l’opposition guinéenne, en dépit de la suspension de son parti par les autorités de la transition. Une posture qu’il semble assumer pleinement, fidèle à son image d’homme d’État attaché aux principes et à la justice.
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