En Guinée, les dernières élections communales remontent aux années 2000 sous le magistère du feu président Général Lansana Conté, après plus d’une décennie, les citoyens attendent toujours les élus locaux issus de la volonté populaire. Le 4 février dernier, les guinéens dans leur majorité se sont rendus aux urnes pour élire les différents conseillés des communes urbaines et rurales.
Quatre mois après la tenue de ces consultations, dans la cité, c’est l’impasse totale, les citoyens s’interrogent à quand l’installation des élus locaux qui ont pour principale attribution le développement local.
Dans la deuxième partie de notre entretien avec monsieur Saliou Bella Barry un des candidats indépendants à ces élections au compte de la commune de Ratoma, nous avons abordé entre autres ses chances d’être dans la nouvelle équipe communale et bien d’autres questions.
Océanguinée.com: monsieur Bella Barry quatre mois après le scrutin communal comment expliquez vous ce retard dans l’installation des nouveaux élus locaux ?
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Bella Barry ce retard est du au fait que le code électoral ait été mal ficelé, il ya eu des indélicats de la part de certains magistrats qui se sont permis d’outre passer leurs prérogatives. Cette situation nous permet aujourd’hui de vivre cette impasse. Parallèlement les antagonistes politiques font que les choses n’arrivent pas à trouver solutions, non seulement par la voix légale mais même au niveau du compromis. Mais apparemment la communauté internationale se serait impliquée et bientôt une issue favorable sera trouvée à la crise.
Mais nous estimons que si tout est réglé légalement votre liste aura tout de même un siège ?
Bon, malheureusement nous étions à quarante voix d’obtenir un siège suivant les résultats que nous disposons et ceux que disposent l’UFDG. Nous aurions du avoir un siège à condition que les voix des deux cent bureaux de vote écartés par la CACV soient intégrées. Malgré tout cela nous nous réjouissons à cause du fait que notre liste ait été constituée à quelques jours de la clôture de la réception des candidatures.
Pour moi arrivé à un tel score c’est vraiment une prouesse parce que nous sommes largement devant certains partis politiques constitués et qui existe déjà sur le terrain depuis des années. Parallèlement il a eu des quartiers ou nous avons pu avoir des conseillers.
L’une des questions aussi abordé dans la deuxième partie de cet entretien avec le probable futur conseillé communal c’est bien la gestion des ordures dans la cité ? Sur cette question notre interlocuteur précise.
‘’ Je pense que le problème d’assainissement notamment à Conakry est un problème global. Je ne pense pas que la mairie à elle seule peut le régler, je pense que c’est au niveau du gouvernorat et à un niveau un peu plus supérieur d’ailleurs que cela peut se discuter et se régler. C’est vrai qu’il ya des aspects de l’assainissement qui peuvent se déployer au niveau de la mairie mais pour moi il ya un véritable manque de volonté politique pour s’occuper de ce problème là. Rapidement il faut que les autorités prennent ce problème à bras le corps le temps que les élus soient installés notamment au niveau de la mairie centrale. A mon avis c’est essentiel et fondamental.’’
MLYansané