C’est en marge de la clôture de la session des lois que le président du parlement s’est exprimé sur cette question brulante qui défraie la chronique dans tout le pays.
Représentant le premier ministre, le président du parlement a indiqué ceci ‘’Monsieur le ministre de la défense, veuillez dire à monsieur le premier ministre de respecter ses engagements pris devant les élus du peuple. C’est en cela qu’il pourra résoudre les nombreux défis auxquels le pays est présentement confronté. Parmi lesquels il y a les conséquences néfastes liées aux pertes énormes dues au non ajustement du prix du litre du carburant à la pompe en dépit de la hausse du prix sur le marché mondial’’.
Selon le numéro deux guinéen, d’après les responsables de ce dossier, le maintien du prix du carburant à 8 mille a eu des conséquences énormes à la fois pour le trésor mais aussi pour le pays. ce maintien indiquent-ils du prix a fait perdre au trésor public plus de 85 milliards de francs guinéens par mois entre octobre 2017et juin 2018. Ce qui est insupportable pour une économie fragile comme notre pays dans l’état actuel des choses.
Pour le président de l’Assemblée nationale, ‘’ l’augmentation du prix du carburant qui vient de rentrer en vigueur ne permettra pas à l’Etat de résoudre le problème d’insuffisance de ressources dont il fait cas dans la mesure où cela se traduit pour lui par une situation de point mort. Ce qui veut dire pour le trésor ni surplus de recettes ni perte de recette par ce que cette augmentation a des conséquences sur chacun de nous il faut se dire la vérité’’.
C’est donc dire que le problème n’a toujours pas trouvé de solution adéquate. Pour lui, il aurait fallu réfléchir pendant longtemps en associant tout le monde à la discussion pour faire en sorte que nous puissions trouver la bonne solution à ce problème lacinant.
Kory Kondiano révèle, ‘’notre pays dispose pourtant d’un potentiel de recette immense qu’il convient d’exploiter pour les mobiliser efficacement en réagissant la base de taxation en mettant fin aux subventions démesurées et modéré les exonérations qu’ils convient d’ailleurs d’harmoniser et en mettant fin aux détournements de fonds publics toutes nature confondues en appliquant la loi dans toutes sa rigueur aux auteurs quelques soit la nature de leurs liens avec les décideurs. Il faut enfin dire que l’Etat doit être en mesure de respecter la flexibilité du litre pour montrer à la population qu’il est engagé à partager équitablement les ressources du pays’’.
MLYansané