Le pays de Robert Mugabé entre ce jeudi 2 août, dans sa troisième journée d’attente fébrile des résultats d’une éléction historique. A rappeler que la journée du mercredi a été marquée par une répression meurtrière de l’armée contre une manifestation d’opposants du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), qui dénonçaient selon eux des fraudes aux élections générales après l’annonce du triomphe au Parlement du parti au pouvoir, à savoir, l’Union Nationale Africaine du Zimbabwe-Front patriotique (ZANU-PF, pour Zimbabwe African National Union-Patriotic Front, en anglais), tout en reccalamant aussi sa victoire.
Ce Jeudi, le président Emmerson Mnangagwa, 75 ans a réclamé une « enquête indépendante » sur « les événements tragiques » de la veille, afin que « les responsables soient jugés ». Avant d’appeler au calme :« Il est plus important que jamais que nous soyons unis et que nous nous engagions à résoudre nos différends pacifiquement (…) et dans le cadre de la loi », a-t-il déclaré sur son compte Twitter :
« Nous avons été en contact avec Nelson Chamisa [leader de l’opposition] pour discuter de la façon de désamorcer la situation et nous devons maintenir ce dialogue afin de protéger la paix qui nous tient à cœur. »