Les militants des forces vives de Guinée ont massivement répondu ce jeudi à l’appel de leurs leaders. Mobilisé devant la cour constitutionnelle tôt le matin pour un sit-in, les manifestants ont été aussitôt dispersés par les forces de l’ordre. Contrairement au précédent sit-in, les protestataires munis de pancartes et mégaphones ont été gazés, molestés et vite dispersés par la police et la gendarmerie.
Après avoir bouclé tout le périmètre, les agents du maintien d’ordre ont pulvérisé les initiateurs par des gazs lacrymogènes. Même, les hommes de médias mobilisés pour la pour la couverture de la rencontre n’ont pas échappé à cette réalité malgré leur matériel de travail identifiant et autres.
‘’ Dégagez tous même si vous êtes de la presse ce n’est pas notre affaire’’ a lâché un agent qui s’adressait aux journalistes qui cherchaient abri dans l’enceinte de la cour constitutionnelle. ‘’Une honte pour la Démocratie et l’Etat de Droit en Guinée’’ déplore Faya Lansana Millimono président du bloc libéral. Face à cette attitude des forces de l’ordre les leaders politiques sociaux et syndicats ont à nouveau décidé de ne pas baissé les bras, ils ont pour une seconde fois bravé les services de sécurité en s’installant devant la cour.
La démarche n’a pas été la bonne car cette fois ils ont été aspergés de gazs de façon expresse par les agents du maintien d’ordre. Cette nouvelle action a mis un terme à sit-in convoqué devant la cour constitutionnelle. Pour rappel cette protestation des forces vives vise a exprimé leur désaccord face à la destitution de Kèlèfa Sall président de cette cour.
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Affaire à suivre.
MLYansané