Face à l’interdiction des autorités communale. Les femmes de l’opposition n’entendent pas reculer. Elles ont maintenues leur décision de marcher malgré l’inte De leur marche par les autorités compétentes. Pour elles, il faut continuer à battre le pavé pour dénoncer les meurtres à répétition de leurs enfants par le régime en place.
Pour la vice présidente du comité national des femmes de L’UFDG et porte parole des femmes de l’opposition hadja Maimouna Bah, il ne faudrait pour rien accompagner les autorités à violés les lois de la République. « Nous n’allons pas les aider à violer la loi tous les jours, Par ce qu’aucune loi ne les autorise à interdire notre marche. Par contre celle-ci nous autorise, à les informer de notre programme et non de demander une permission. Leur rôles c’est de prendre acte et de prendre des dispositions pour protéger la marche du citoyen. »
Poursuivant son intervention, Mme Bah Hadja Maimouna précise:
« 98 personnes ont été tuées lors des manifestations politiques de l’opposition. Une situation qui est devenu très préoccupante pour nous les femmes de l’opposition. Est-ceque nous allons continuer à nous asseoir et voir nos enfants quitter ce monde comme des gibiers ? S’interroge-t-elle. Ils n’arrêtent pas et ils veulent que les autres arrêtent, ce n’est pas comme ça. Face à tous ces crimes impunis, nous les femmes de l’opposition, nous sommes tenues obligée de marcher pour dire que trop c’est trop tout en réclamant la justice pour toutes les victimes. »
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Abd Akila pour oceanguinee.com