La presse dénonce une violation de la loi de presse et exige sa libération sans condition et invite les autorités sécuritaires et judiciaires en charge du dossier au respect de toute la procédure.
<< La plainte a été déposée par le ministère des Affaires étrangères pour diffamation suite à une enquête que le journaliste Lansana Camara a menée dans ce département >>, indique Amadou Tham Camara, président de l’Association guinéenne de la presse en ligne (AGUIPEL).
Dans l’émission Carrefour sur gangan fm, il affirme qu’au lieu de jeter le mis en cause en prison, << on devait programmer un procès pour que le journaliste comparaisse. L’instruction pouvait se faire normalement pendant que le journaliste est en liberté et le jour du procès, il se présente au tribunal >>.
Le président de l’AGUIPEL fait remarquer qu’à chaque fois qu’un ministre porte plainte contre un journaliste, ce dernier se retrouve en prison. Et même moment, indique t-il, << on dit qu’il n’y a pas de journalistes d’investigations dans ce pays et on se plaint de la note que Reporters sans frontières donne à notre pays >>.
Aux autorités d’entendre, Amadou Tham camara à rappeler qu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Si on veut que le pays soit bien noté, on doit faire attention à ce qu’on fait >>, dira monsieur camara.
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