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Guinée/Boké : une jeune femme aurait été victime d’un cas de viol , par son collègue de service

Dans la préfecture de Boké, une dame à été sauvagement violée par son collègue du même service. Sur les ondes de la radio Espace fm, madame X, à dit qu’elle a déposé une plainte auprès de la juridiction locale et le présumé auteur de ce viol qui était en prison aurait reçu une liberté provisoire sans  être informée elle. Qui est derrière tout ça? Enquête a suivre.
Lisez la mésaventure de cette dame.

<< C’est à la date de 27 janvier 2019 vers 17h50 j’étais chez moi quand quelqu’un est venu frapper à la porte, quand il a dit son nom j’ai compris que c’est un collègue de travail qui est venu me rendre visite. J’ai ouvert la porte, je lui ai servi à manger, quelque temps après il a commencé à parler d’amour, je lui ai tout de suite arrêté en disant qu’il a une fille qui est amoureuse de lui et qui me considère comme une soeur >>, explique la dame.

Poursuivant sur les ondes d’espace fm, << j’aimerais préciser qu’il y’ avait une organisation dans la cours voisine pour un anniversaire et il y’ avait de la musique, alors il a commencé à parler. Il me dit tu sauras quand un homme est amoureux de toi, il est capable de tout, puis il bondit sur moi, j’ai essayé de me défendre et il a bloqué toutes mes articulations et on ne pouvait entendre mes cris. C’est ainsi qu’il me mit à sol et a fait son sale besogne. Après il me demanda de dire que l’aime, j’ai refusé puis il m’a menacé de reprendre, j’ai dit ‘’je t’aime’’. J’étais fatiguée et ébahie, quelque temps après je lui ai appelé de payer pour moi une pilule à la pharmacie pour éviter la grossesse, aux environs de 21h je lui ai rappelé et j’ai demandé en malinké s’il a acheté il dit non, j’étais étonnée >>.

Après cet acte, lisez cette frustration de madame X.

<< Le lendemain il est venu à mon bureau pour se moquer de moi, il dit je prie Dieu pour que tu sois enceinte et si c’est le cas tu seras la mienne. Et là je me suis sentie menacée et j’ai expliqué la situation à une amie qui s’est indignée, à chaque fois il se moquait de moi. Quand j’ai fini de prendre mes médicaments, il fallait que je dénonce, c’est ainsi que je suis allée au tribunal pour avoir des renseignements et j’ai entamé la procédure. Il a reconnu pour la première fois son acte et on m’a demandé ce que je veux,  je leur ai dit que justice soit rétablie. J’ai même des témoins, il y’ a des procès-verbaux quand on lui a transféré vers l’instruction il a tout nié >>.
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<< A ma grande surprise avant-hier je lui vois au service sans que je ne sois informée de ce qui se passe, je ne suis pas contre sa liberté provisoire, mais il faudrait que moi la victime je sois informée sur quelle base, il a bénéficié de cette liberté. C’est déjà ma vie qui est menacée. Vers le soir il y’ a un substitut du procureur qui m’appelle que c’est la cour d’appel de Conakry qui lui a libéré. Je suis prête à me battre jusqu’au bout puisque je sais que mon honneur est sali, ma crédibilité est salie. Dans l’entreprise, c’est moi qui suis traitée de menteuse et c’est le coupable qui est la victime. Il y’ a même des craintes que je perde mon boulot, car le jour qu’il était venu, il est rentré dans le bureau du directeur des ressources humaines, les gens me dévisagent et il me fait porter le chapeau que je lui ai accusé >>, à dit cette dame sur une voie piteuse.
Dossier à suivre…
Abd Akila pour océanguinee.com

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