Thierno Monenembo qui a rejoint le Front national pour la défense de la constitution (FNDC), se détermine pour barrer la route au pensionnaire de Sékhoutoureyah, Président Alpha Condé qu’il accuse de vouloir compte de se maintenir au pouvoir en 2020.
« D’appétit du pouvoir. Le second mandat d’Alpha Condé arrive à son terme. Il se rend compte qu’il ne s’est pas suffisamment repu. Il a encore faim de diamant, de bauxite et de fer. Il lui faut une façade légale pour justifier la prolongation de son pouvoir », a dit cet écrivain.
Pour lui, « la question constitutionnelle n’est qu’un misérable alibi. Si notre président-professeur, un titre unique sur la planète Terre, avait un quelconque souci pour l’esprit et pour la stabilité de nos lois, il aurait procédé autrement ».
« Si Alpha Condé ne lorgnait pas, il aurait mis en place au lendemain même de son élection, une commission constituante composée de juristes guinéens et de constitutionnalistes étrangers pour réfléchir en profondeur sur un corps de lois indépendant des circonstances et des personnes et mieux adapté à nos mentalités (…). S’il avait procédé ainsi, il n’y aurait eu aucun problème », assure Monenembo chez nos confrères de visionguinee.
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Plus loin dans son intervention, il indique que l’idée de « nouvelle constitution est en train de voir le jour au Mali. Cela ne gêne personne, puisque le président IBK s’engage à respecter la précédente comme il l’a solennellement juré le jour de son investiture. C’est cela l’esprit citoyen, c’est cela le sens de l’honneur ».
« C’est le président africain classique qui veut le pouvoir, rien que le pouvoir ; le pouvoir par tous les moyens, le pouvoir pour toujours », a soutenu l’écrivain tout en rappelant que « vouloir tripatouiller les institutions de son pays consiste à plonger celui-ci dans le chaos rien que pour des ambitions personnelles », renchéri Thierno Monenembo.
Akila Soumah pour océanguinee.com