Alors que l’opposition et certaines coalitions de la société civile rejettent les consultations nationales, les responsables des institutions constitutionnelles continuent de répondre à l’invitation du premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana.
Après la présidente de la HAC, Martine Condé, qui a déjà rappelé le rôle de neutralité de son institution dans le processus, le médiateur de la République et la présidente du CES (Conseil Economique et Social) se font entendre à l’issue de leur entretien avec le premier ministre à la primature le jeudi 12 septembre.
L’ancien premier ministre Mohamed Said Fofana a salué l’initiative de la consultation en se réservant le droit d’afficher sa position sur le projet de nouvelle constitution : « le premier ministre Kassory Fofana nous a expliqué la mission qu’il a reçu pour organiser une consultation de tous les citoyens. Nous avons salué cette initiative et très certainement nous apporterons notre contribution de réflexion. Pour le moment, nous n’avons pas de réponse ».
Tout comme son prédécesseur, la présidente du Conseil Economique et Social, Hadja Rabiatou Sérah Diallo, se félicite sans se prononcer sur le referendum constitutionnel : « nous apprécions le dialogue et les concertations à la place des violences. Cela permet de rapprocher les guinéens des uns des autres ».
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Ces consultations selon l’ancienne présidente du Conseil National de la Transition, « vont permettre de rapprocher les Guinéens, les uns des autres. Aussi, de s’écouter et de parler afin de trouver les solutions idoines en faveur de la Guinée. Voilà comment nous apprécions le contenu de ces concertations parce qu’elles vont dans l’intérêt général de notre nation ».
Thierno Amadou Oury BALDE