Les appels au dialogue du président Jovenel Moïse n’ont pas fait long feu.
Voilà un an que de puissantes mobilisations sociales contre la cherté de la vie et la corruption au plus haut niveau de l’État convulsent Haïti. Vendredi encore, les principales villes, dont la capitale Port-au-Prince, ont connu d’importants défilés réclamant la démission du président, accusé d’avoir détourné des fonds des accords de coopération pétroliers de Petrocarib.
Dans sa lettre de démission adressée à l’Assemblée Nationale, il notifie en écrivant :
« Depuis mon arrivé au pouvoir depuis février 2017, le pays fait face à des difficultés multiples et malheureusement mon leadership a été défaillant en dépit de ma volonté. Le scandale de corruption sur les fonds PetroCaribe a jeté un discrédit sur mon administration. J’ai été directement cité pour des faits de corruption dans le rapport émis par la CSCCA suite à l’audit effectué sur la requête du sénat. De tels faits avancés touchent à mon honneur et celui du pays. Je n’ai plus la confiance de la population, actif nécessaire pour diriger. »
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Dans la poursuite de sa lettre, le président Moise dit être prêt à resté à la disposition de la justice de son pays pour répondre aux accusations proférées contre lui et son administration
« Dans le respect des dispositions constitutionnelles prévues à cet effet, m’a demis sera effective à compter d’un vote par le parlement d’un premier ministre sorti des négociations avec les différentes forces social-politiques. Je resterai à la disposition de la justice pour répondre aux accusations dont je fais l’objet. »
A rappeler que le le président Moise est le 58e président de ce plus pauvre pays de d’Amérique.