En prélude à la tenue des élections législatives du 16 février prochain, la CENI a lancé depuis le 21 novembre, sur l’ensemble du territoire national, les opérations d’enrôlement des électeurs. Dans les préfectures de Dabola, Kouroussa et Dinguiraye quelques difficultés sont signalées. Il s’agit notamment de la défaillance technique de certains appareils, la lenteur de certains opérateurs de saisie, l’accès très difficile de certaines localités.
En dépit de ces difficultés, l’enrôlement des électeurs se passe bien dans ces trois localités.
A Dabola :
60 opérateurs de saisie sont déployés dans les 60 commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE) que compte la circonscription avec 11 superviseurs. Ces derniers sont d’ailleurs chargés de gérer les quelques soucis techniques relevant de leur ressort avant de faire appel aux coordinateurs qui sont beaucoup plus compétent pour corriger des anomalies éventuelles
- Advertisement -
Selon le président de la CEPI Kouyaté, les premiers jours on enrôlait en moyenne 50 personnes. Il ajoute qu’avec la sensibilisation, il y a actuellement une forte affluence devant les CAERLE.
Il n’a pas manqué de dire qu’une machine affectée dans la Sous-préfecture de Konendou est actuellement non fonctionnelle. Et il faut l’amener jusqu’à Faranah, chef–lieu de la Région alors que les citoyens attendent d’être enrôler.
Aussi à Kankama, une autre Sous-préfecture, il y a un problème de réinstallation d’une machine qui se pose.
A Dinguiraye :
52 Opérateurs de saisies sont déployés dans les 52 CAERLE répartis dans les 7 Sous-préfectures et la Commune urbaine. Cette dernière comte 14 CAERLE. Alors qu’elle est composée de 3 quartiers et 12 districts.
D’après le président de la CECI, Mamadou Foula Camara, l’accès très difficiles à certains villages est un problème sérieux pour la CECI dans sa mission de coordination des activités électorales. Et surtout que les membres des démembrements ne sont dotés de budget pour cela.
« Je suis obligé de trouver moi-même le carburant et autre pour sillonner les 12 districts et les trois quartiers de la Commune urbaine. Il y a des districts très éloignés par exemple Balagnomaya est à 40 kilomètre du chef– lieu de la préfecture. C’est la même chose pour Kamban aidè et kamban sadè. Sans oublier les 2 districts Lankon et parawol diagui se trouvant de l’autre côté du fleuve. Là, pour passer avec la moto il faut payer 100 000 FG au piroguier »,explique– t-il.
A Kouroussa :
Il y a un kit défaillant à Banfèlé, une commune rurale de Kouroussa. Sans oublier une batterie grillée et un groupe percé à Kiniéro. Alors que à Babila, une autre sous-préfecture un adaptateur est grillé. Tous ces problèmes soulevés ont été vite remonté à qui de droit et des solutions sont trouver ou en voie de l’être, rassure, Lamine Kourouma, rapporteur et président par intérim de la CEPI.
D’après le coordinateur technique de la préfecture, Mamoudou MariameTounkara, en dépit de quelques anomalies signalées, chaque CAERLE peut enrôler entre 100 et 200 personnes par jour.