« Je suis étonné de la réaction de mes collègues commissaires. C’est nous qui avons élaboré ce chronogramme et l’avons exécuté jusqu’ici. (…) ».
C’est dans ces termes que le commissaire Bocar Samoura, responsable du département communication, information et sensibilisation à la CENI a déploré le retrait de sept de ses pairs de l’institution électorale. Il l’a fait savoir dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères de djigui fm : « Après notre retour des différentes missions, nous devons tenir une plénière, mais cette plénière n’est possible qu’avec 12 commissaires au moins. (…). On a fait une révision exceptionnelle et non celle ordinaire. Si les 7 commissaires disent qu’ils n’ont pas d’information, moi je ne peux que leur dire de revenir et continuer le processus. On ne peut plus reculer en arrière. À ces législatives, il y a d’autres qui attendent notamment la présidentielle. Si on donne les statistiques de l’enrôlement effectué, vous allez comprendre que cela n’a jamais été possible ici dans notre pays, pendant les révisions de listes électorales. Les pourcentagesqu’on a atteints, n’ont jamais été atteints. Ces commissaires n’ont même pas attendu d’être en possession des statistiques, c’est une fuite en avant ».
Pour ce dernier, le processus électoral encours se poursuivra jusqu’au bout malgré la démission de ses camarades.
Thierno Amadou Oury BALDE