Le mensonge en est trop, l’impatience s’oppose contre le mensonge au SLECG ( Syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée ). Tels sont les constats que nous avons fait chez les enseignants engagés Samedi 21 Décembre à leur siège.
Comme il est d’une coutume ancestrale pour le SLECG, la rentrée d’Aboubacar Soumah dans la salle de ladite Assemblée a trouvé une détermination fâcheuse de ses destinataires, c’est-à-dire les enseignants, qui scandaient haut et fort des propos a l’endroit du gouvernement tout en lui lançant des slogans : ‹‹ Vive la grève ! Vive les huit millions ! ››.
Face à la détermination du même idée chez les enseignants, le détenteur de la grève des enseignants a aussi fait le compte-rendu de son entretien avec l’inspecteur général du travail le 17 Décembre dernier.
Le meneur du SLECG, a annoncé que l’inspecteur général du travail, Alya Camara, a demandé au SLECG de retourner au sein de la commission de recensement du personnel enseignant de la fonction publique.
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Après cette demande, le SLECG comme il décide avec sa base, a déclaré que l’Assemblée générale se prononcera sur cette question, chose qui a été déjà faite.
En prélude d’une Assemblée extraordinaire, ce Samedi 21 Décembre 2019, le détenteur de la grève dans le Système éducatif guinéen, a demandé l’avis de la base. Posant cette question, le Syndicat a trouvé une même détermination des enseignants qui ont répondu avec ceci : ‹‹ La grève, la grève, pas de recule, directement la grève. La voie pour qu’ils puissent entendre le SLECG, c’est la grève et dès le 1er janvier 2020. Dès le retour des congés, en Janvier, partons en grève », annoncent les enseignants a vive force.
Aboubacar Soumah soutenu par cette même base, demande avec toute sincérité : ‘êtes-vous d’accord qu’on retourne à la commission ?’ aux enseignants de répondre : ‹‹ Non ! Non ! Huit millions c’est tout ››.
Après cette concertation, le Général Aboubacar Soumah, a aussi promis de transmettre au gouvernement le message clair des enseignants.
‹‹ Nous décidons de ne plus retourner dans les travaux de commission du fichier d’assainissement des enseignants. Conformément à notre correspondance, nous demandons au gouvernement d’ouvrir les négociations sur les huit millions et l’engagement sans conditions des contractuels. D’ici la fin d’année, si nous n’avons aucune réponse conformément à nos aspirations, nous allons nous retrouver dans cette salle aussi pour enfin décider », conclu le Secrétaire général du SLECG.
Akila Soumah pour Oceanguinee.com