Je voudrais avant tout demandé aux et aux autres à c’est que nous gardions nos émotions, nos suspicions, passions et compassions devant les déclarations de notre préfet en la personne de Monsieur Ibrahima Kallil keita qui fut enseignant avant d’être administrateur.
A l’entame, je trouve nécessaire de rappeler que notre histoire en tant que Guinéen est inscrite sur une page toute nouvelle par rapport aux pages de notre véritable histoire. Car la Guinée en tant que telle est un pur produit de la volonté colonialiste.
La question pour moi n’est pas de savoir si nous sommes des Guinéens ou si c’est un Guinéen qui à découvert telle ville ou telle. Mais à mon avis, la question serait avant tout d’abord de connaitre et de comprendre comment nous sommes devenus des guinéens ?
Il faut savoir qu’avant l’arrivée des colons chez nous en Afrique, que notre Afrique était structurée en des tributs et des Royaumes, et que parmi ces royaumes, il y’avait bel et bien, celui Manding. Un royaume qui s’étendait de la Guinée actuelle à une une partie du Sénégal, à savoir la Casamance, en passant par le Mali, la Gambie et une partie de du Libéria, de la Sierra Leone et de la Côte d’ivoire, etc. Et qu’il faut bien noter que la capitale de ce grand royaume fut bien Niani, qui est aujourd’hui un village au compte de la préfecture de Mandiana.
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Encore je le rappel, en ce temps, la Guinée n’existait pas en tant que Guinée, ce qui d’office dit que le ‘’ Guinéen’’ comme nous l’avons aujourd’hui n’existait pas alors. Même avec le découpage coloniale, la Guinée que nous avons aujourd’hui, n’était constitué à son début que de la Basse Guinée, du Fouta et de Faranah (autrement appelé : les rivières du sud). Pendant ce temps, l’actuel Kérouné que nous avons n’était qu’un village qui se trouvait au compte de Beylà, qui fut rajouté aux villes composantes de la Guinée actuelle.
En 1910, Koundara fut rajouté, et en 1911 les villes de la Guinée forestières qui jusque-là vivaient tranquilles grâce aux différents traités établis entre les différents rois et les chefs locaux, furent à leur tour rajouté.
Mais revenons encore en arrière pour revoir d’autres pages de notre histoire
Il faut convenir qu’avant même la fondation du Manding, il y’a eu trois grandes villes qui ont témoignées la création de l’humanité et l’émancipation de l’homme noir, je voudrais nommer : Mizraïm (l’acteul Egypte), autrement appelé ‘‘Kamit’’ ou la terre des noir, Kush (l’acteul Soudan) et Punt (l’actuel Ethiopie). Toutes ces trois villes n’étaient habitées que des noirs.
Depuis ces villes, particulièrement Mizraïm (actuel Egypte) des hommes sont allé à la découverte de certaines terres habitables, ainsi ils découvrirent et bâtirent l’actuel Inde, certains parmi eux sont allés découvrir les Amériques d’aujourd’hui à partir de l’actuel Brésil, certains sont partis vers le moyen orient aujourd’hui et ont découvert ce que nous avons aujourd’hui comme l’Iran et l’Arabie Saoudite à travers la ville de Medine.
Et certains de ceux qui habitaient l’actuel Soudan ont traversé le désert pour fonder ce que nous avons appelé la terre du royaume Manding, précisément l’actuel Mali. Je précise que cette histoire est bien plus loin des Vikings qui ont fondé la Norvège d’aujourd’hui, la Russie et le Royaume Unie actuel. (L’existence des vikings dates du 8 ème siècle de notre ère).
Revenant sur le cas de la découverte d’Aboubacar II keita comme l’a dit le préfet, je ne pourrais le certifié, ce qui est tout de même certains, est que les Amériques, tout comme l’Inde et la ville de Mediné ont été découvertes et fondé par des africains noirs.
Contrairement à ce que nous avons appris à l’école. Il faut aussi rappeler que l’Afrique n’a pas été découverte, que Christophe Colombe n’est pas cet homme qui a découvert l’Amérique, et que nous ne sommes Guinéens, sénégalais, Gambiens et ou autres que par accident coloniale.