Face à IBK, qui est désormais le calvaire du peuple malien, l’imam Mahmoud Dicko même si de quoi il faut comme proposition, refuse de trahir la mémoire des jeunes qui sont tombés lors des dernières protestations et n’est toujours pas prêt à lâcher du lest face à IBK, qui pour lui, doit rendre sa démission.
Devant les négociateurs qui sont venus des différents pays, Mohammad Buhari du Nigeria, Mamadou Issoufou du Niger, Alhassane Dramane Ouattara de la côte d’Ivoire, Nana Akufo-Addo du Ghana et le président Macky Sall du Sénégal, tous venus à Bamako pour tenter de résoudre la crise après l’échec de la première mission envoyée par la communauté des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), ont fait un fiasco devant l’imam.
« Nous sommes un peuple debout et non un peuple soumis ou résigné. Je préfère mourir en martyr que de mourir en traître. Les jeunes gens qui ont perdu leur vie ne l’ont pas perdue pour rien », a déclaré cet influent imam devant ces présidents venus pour résoudre le problème.
Répondent à la proposition de la solution de la CEDEAO sur le règlement du contentieux des législatives et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, pour protégé le poste d’IBK, la figure de proue des protestataires pour la démission d’IBK, rejette cette option.
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«Si vraiment c’est à cause de cela qu’ils se sont réunis, je pense que rien n’a été fait. Rien n’a bougé pour le moment», a prévenu l’imam.
Abd Akila pour Oceanguinee com