Maire de Dakar depuis 2009, Khalifa Ababacar Sall s’est adapté aux différents régimes en tant qu’opposant et allié. Néanmoins, il commence à rencontrer des difficultés liées à sa fonction de premier magistrat de la ville à partir de 2017 quand il commence à montrer ses ambitions présidentielles. Avec le procès dit de la « caisse d’avance » de la mairie, le grand maire- pour paraphraser Moussa Sy édile des parcelles assainies- fera face à toutes sortes d’obstacles qui vont notamment aboutir à sa révocation par décret présidentiel le 31 août 2018.
Maire de Dakar depuis 2009, Khalifa Ababacar Sall s’est adapté aux différents régimes en tant qu’opposant et allié. Néanmoins, il commence à rencontrer des difficultés liées à sa fonction de premier magistrat de la ville à partir de 2017 quand il commence à montrer ses ambitions présidentielles. Avec le procès dit de la « caisse d’avance » de la mairie, le grand maire- pour paraphraser Moussa Sy édile des parcelles assainies- fera face à toutes sortes d’obstacles qui vont notamment aboutir à sa révocation par décret présidentiel le 31 août 2018.
24 heures après la confirmation de sa condamnation, Khaifa Sall perd sa mairie. Le Président Macky Sall prend un décret instituant que « Monsieur Khalifa Ababacar Sall est révoqué de ses fonctions de maire de la Ville de Dakar ». Une décision qui fera couler beaucoup d’encre de la part de ses partisants et certains militants des droits de l’homme qui y voient un harcèlement politique alors que les autres, à l’instar le ministère de la gouvernance territoriale, jugent que « la condamnation du maire de Dakar par ma cour d’appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaire à l’exercice de ses fonctions ». Qu’à cela ne tienne, le décret du 31 août va mettre fin aux fonctions du maire Khalifa Ababacar Sall. Rapportent nos confrères de senenews.com
Aissata Keita depuis Banjul