Les signaux sont catastrophique en Côte d’Ivoire et nous apprenons que tout le pays est en ébullition.
Les manifestations pour empêcher la tenue des élections présidentielles et d’un coup pour rejeter le troisième mandat de l’ami d’Alpha Condé, initiées par la population Ivoirienne, ont pris une autre tournure. Chez les Nordistes, comme sudois, l’est en faisant un point sur l’ouest du pays, les voies se lèvent et les citoyens manifestent de façon colérique pour stopper le troisième mandat de Ouattara.
Dans plusieurs localités du pays, les cartes d’électeurs n’ont pu être distribuées. Si l’on s’en tient aux chiffres officiels communiqués par la Commission électorale Indépendante (Cei), sur les 7 millions d’électeurs, 59% n’ont pas pu retirer leurs cartes. C’est dire que plus de 5 millions de ces électeurs ne pourront pas se rendre aux urnes. Leurs cartes ont été soit détruites ou n’ont pu être distribuées. A côté de ces désagréments, des sièges locaux de la Cei ont été saccagés. Pour tenter de pallier cette situation, la Cei avait décidé la délocalisation des lieux de vote dans les commissariats et brigades de gendarmerie. Mais là encore, cette solution palliative n’a pas atteint les résultats escomptés, selon nos témoins sur place.
Ce Samedi, ce pays qui est sorti d’une guerre morose, la tension sur le terrain est quasiment impossible pour la Cei, ( centrale de faire acheminer le matériel électoral ›› dans tous les départements et sous-préfectures du pays. Certaines informations pour la transparence comme il se doit, font état de ce que le matériel électoral acheminé dans des localités, telles que Koun-Fao, Yamoussoukro, Bongouanou, Daoukro, pour ne citer que ces villes, a été détruit par les manifestants en colère contre la candidature du président sortant, au compte du RHDP, Sous la pression certainement de la désobéissance civile lancée par l’opposition et qui est d’ailleurs très suivie par les populations, le Chef de l’Etat, lors d’un entretien accordé au Journal (JDD), le dimanche dernier, a annoncé la réduction des bureaux vote de 22000 à 10.000 bureaux. Même si après cette annonce du président sortant, les premiers responsables de la Cei ont tenté, vaille que vaille, de rattraper cette bourde du candidat du Rhdp. Par ailleurs, toutes les organisations internationales que sont l’Onu, l’Ue… dénoncent toutes, la tenue de ce scrutin, de ce 31 octobre. A preuve, elles ont décidé, unanimement, de ne pas envoyer d’observateurs en Côte d’Ivoire, au risque de s’associer à ce simulacre d’élection ou cautionner cette ‘’mascarade’’ électorale que l’opposition appelle d’un autre nom ‹‹ violation de la constitution ››.
A d’Abou où nos confrères ont tendu le micro a certains citoyens qui quittaient la ville pour une autre, disent qu’il est impossible de revivre cette autre mascarade humaine ce, c’est pourquoi ils prennent les pays voisins comme le Libéria, la Guinée et le Nigeria.
‹‹ nous allons quitter la ville. Nous allons partir parce que maintenant, ça ne va plus en Côte d’Ivoire. Il faut que ça cesse mais comme nous sommes maintenant dans la bouche du couteau, nous avons décidé de partir loin de cette ville pour sauver la vie de nos enfants et de nos frères. Ça va pas en Côte d’Ivoire ››, témoigne un rescapé dans le micro de nos confrères sur place.
En ce Samedi, sur la terre Ivoirienne, nous doutons de la tenue du présidentielle, parce que selon nos oreilles, les populations rejettent en bloc ce scrutin et décident de s’en prendre a tous les bureaux de vote sur l’appel de la ‹‹ désobéissance civile ››. Dans la observation, d’autres accusent Ouattara, président sortant d’avoir entretenu des rebelles pour sécurisé les bureaux de vote chose qui cause une guerre de machette. Cette élection présidentielle organisée par le Rhdp plane le doute et rime dans une crise qui nous fera revivre les temps de Gbagbo.
Nous y reviendrons…
Abd Akila pour Oceanguinee.com