La quête du 3e mandat qui a valu au président Alpha Condé de perdre le pouvoir après un putsch perpétré par la junte militaire n’est pas due à l’appât du gain, encore moins à une boulimie du pouvoir.
En effet, selon des confidences dévoilées par le journal panafricain, Jeune Afrique, Alpha Condé a affirmé n’avoir jamais eu l’intention de violer la Constitution guinéenne en briguant un 3e mandat qu’il n’a jamais souhaité.
A en croire les confrères de Jeune Afrique, le chef d’État déchu a déclaré que ce sont « les femmes de Guinée » qui auraient sollicité cette candidature et « financé » sa campagne. C’est pour cette raison, dit-il , que la junte dirigée par le Colonel Doumbouya ne veut pas le libérer. Car elle craint de se rendre compte de sa « popularité auprès des Guinéens et surtout des Guinéennes ».
Aissata Keita
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